Le processus est en marche pour qu’un jour la Coupe du monde arrive en Afrique, selon l’entraîneur sénégalais, Alain Giresse, qui insiste toutefois sur l’importance du professionnalisme à tous les niveaux.
”Le processus est en marche pour qu’un jour la coupe arrive en Afrique. Cependant une équipe qui gagne une Coupe du monde a toujours un joueur leader minimum, un joueur de très haut niveau et derrière des joueurs lieutenants qui complètent”, a t-il dit.
Alain Giresse intervenait samedi lors d’un dîner-débat sur la participation des équipes africaines à la coupe du monde, organisé par la reporter du quotidien sportif Stades, Anta Faye Diop. Plusieurs autorités et experts du milieu sportif ont pris part à la rencontre.
‘’Il faut aussi que ça se professionnalise un peu partout dans les Fédérations pour faire en sorte que les pays africains soient comme ceux européens, organisés avec tout le professionnalisme nécessaire pour une Coupe du monde’’, a insisté le sélectionneur national.
‘‘La Coupe du monde se partage entre l’Europe et l’Amérique. Aucun autre continent ne l’a encore gagné. Le continent qui arrive après ces deux là, c’est l’Afrique”, selon le technicien français.
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a salué les progrès du football africain. Mais selon lui, ‘’le football africain a besoin de valider ses progrès, en faisant de meilleurs résultats’’ au mondial.
Pour Me Senghor, ‘’l’Afrique a toujours été handicapée’’ par le nombre de participants en Coupe du monde, avec 5 équipes actuellement, estimant qu’il ‘’est beaucoup plus difficile d’aller jusqu’au bout quand on n’a pas 13 équipes comme l’Europe”.
”Il y a un juste équilibre à rétablir dans la répartition des chances au départ de la compétition”, selon lui.
APS
