Dans un message posté dans le quotidien ivoirien Nord Sud Eric-Norbert Abékan, curé de la paroisse Notre Dame de la Tendresse de la Riviera-Golf se dit inquiet pour le match du 16 entre la Côte-d’Ivoire et le Sénégal à Casablanca.
« A la suite du match Côte d’Ivoire-Sénégal qui s’est terminé par une violence et la suspension du Stade de Dakar, une nouvelle rencontre Côte d’Ivoire-Sénégal, à Abidjan, a suscité quelques inquiétudes » dit le curé.
« Je voudrais lancer un appel aux Ivoiriens, et à nos frères sénégalais, qui vont certainement effectuer le déplacement nombreux pour soutenir leurs équipes. Je leur demande de faire en sorte que le sport soit vraiment un lieu d’unité. L’Afrique, aujourd’hui, a besoin d’unité, de paix et le sport doit être un lieu pour favoriser et bâtir cette civilisation de non-violence entre les peuples. Que ce soit pour les matches Côte d’Ivoire-Sénégal ou pour d’autres oppositions, il faut préserver la fraternité entre les peuples. Il faut qu’on préserve cet esprit d’amour de paix, et que le sport reprenne sa place d’une activité où on tisse des liens d’amitié et de fraternité ».
Dans ce même message, il croit à la victoire des éléphants, car selon lui, « après le 3-1 des Eléphants face aux Sénégalais à l’aller, il y a beaucoup d’espoir pour notre équipe. Notre souhait est que cet espoir reste toujours vivant et qu’au terme du match retour, la Côte d’Ivoire gagne. C’est sûr que nos frères sénégalais vont chercher, au début du match, à marquer des buts pour gagner la partie dès la première mi-temps. On n’a pas besoin d’être un grand spécialiste de foot pour le dire. Ils vont chercher à égaliser parce que s’ils font 2- 0, nous sommes éliminés. Alors, ils vont chercher à sortir de leur camp et, malheureusement pour eux, en oubliant la grande expérience des joueurs ivoiriens. C’est ainsi qu’ils vont se faire cueillir à froid encore. Parce qu’un Gervinho, un Touré Yaya, ou un Didier Drogba, sont très rapides. Alors, sur ce coup-là, les Sénégalais peuvent encore prendre des buts. Ce sera 2- 0 ou 2- 1 pour la Côte d’Ivoire » analyse l’homme d’église qui se transforme en technicien
