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Touché à la cheville, Krépin Diatta est forfait pour le premier match des Lions contre le Togo, ce mercredi à Lat Dior, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2022. Une absence qui pourrait profiter au benjamin de la Tanière, Pape Matar Sarr. Reste à savoir quel sera son positionnement par rapport au nouveau 4-2-3-1 de Aliou Cissé.

Bien que touché à la cheville, Krépin Diatta fait partie de la liste des Lions convoqués pour les deux matchs contre le Togo et le Congo, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2022.

Mais à entendre le sélectionneur national, l’attaquant de l’As Monaco (absent hier contre Troyes) est forfait pour la réception des Eperviers ce mercredi à Lat Dior, en espérant le récupérer le 7 septembre lors du déplacement de Brazzaville.

L’absence de Krépin Diatta ne peut pas passer inaperçue. Si on sait que l’ancien Brugeois a un statut de titulaire et qu’il fait surtout partie des éléments essentiels composant le nouveau système de jeu de Cissé : le 4-2-3-1. Un dispositif qui a pris le relais du 4-3-3 préférentiel et qui a permis au coach, au sortir des deux matchs amicaux contre Zambie (3-1) et Cap-Vert (2-0), d’avoir certaines certitudes par rapport à l’animation de son système et au choix des hommes.

Un Pape Matar pour apporter une autre touche à l’animation offensive

Justement sur le choix des hommes dans ce 4-2-3-1 en phase offensive, Krépin Diatta a été repositionné à droite, Ismaïla Sarr a permuté à gauche, Sadio Mané dans l’axe et Boulaye Dia seul en pointe. Du coup, la question est de savoir si Cissé -ce qui est fort probable- reconduit le même système contre les Eperviers, qui sera à la place de Krépin Diatta ?
Le sélectionneur a un éventail de choix. Mais par rapport à certaines garanties liées à une bonne animation du jeu, lancer un Pape Matar Sarr (PMS) ne serait pas une mauvaise idée. Le néo-Londonien, qui vient de s’engager avec à Tottenham jusqu’en juin 2026 (il va rester un an en prêt au Fc Metz), a l’avantage d’avoir des qualités d’animateur et surtout de dernier passeur. A l’aise dans le jeu court et long, capable de casser les lignes, ce spécialiste des transversales, titulaire hier contre Clermont, peut apporter une «autre touche» à l’animation du jeu des Lions, surtout dans sa profondeur et au niveau du travail de déséquilibre.

Cissé veut couver «PMS», mais…

Qu’en sera-t-il du positionnement de «PMS» ? Deux choix s’offrent à Cissé. Soit l’associer dans l’entrejeu au duo de récupérateurs : Gana Guèye-Nampalys Mendy dans un schéma relooké en 4-3-3. Soit dans un souci de rester dans le nouveau 4-2-3-1, décaler le jeune milieu messin à droite en maintenant Sadio Mané dans l’axe.

Dans l’un ou dans l’autre, Pape Matar Sarr, grâce à ses qualités techniques et très à l’aise sur toute la largeur du terrain, devrait pouvoir s’adapter.

Mais à entendre Aliou Cissé parler souvent de l’inexpérience du jeune natif de Thiaroye, qui aura 19 ans le 14 septembre prochain et «qu’on doit laisser grandir», on ne serait pas surpris s’il se décide, encore une fois, de le laisser sur le banc.

Il est vrai que le coach des Lions veut couver le gamin pour mieux lui laisser le temps de s’aguerrir. Ce qu’on ne pourrait pas lui reprocher. Même si une telle démarche peut être discutable dans un tel contexte où les jeunes talents ont fini de prendre le pouvoir et de faire le buzz dans le marché des transferts.

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