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Quelque 1500 jeunes arbitres, ‘’tous grades confondus’’ vont passer leurs examens dimanche, a annoncé mercredi dans un entretien exclusif avec l’APS Francky Guèye, premier vice-président de la Commission centrale des arbitres du Sénégal.

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‘’C’est un chiffre extraordinaire et le plus intéressant, c’est qu’ils viendront de toutes les régions’’, s’est réjoui M. Guèye, estimant que c’est un signe encourageant qui démontre la vitalité de l’arbitrage sénégalais.

Ces arbitres qui vont passer les examens pour devenir officiels de district, ligue et fédération sont de jeunes personnes, et on compte de plus en plus d’universitaires, s’est félicité le 1er vice-président de la CCA.

Les instances internationales, notamment la FIFA, insiste sur la jeunesse des arbitres et leur niveau d’instruction, a ajouté l’ancien arbitre international, estimant que la formation technique demande une bonne aptitude physique.

‘’Si par le passé d’autres critères étaient mis en avant dans la formation, actuellement, il faut être en pleine possession de ses moyens physiques au vu des énormes enjeux’’, a souligné l’ancien arbitre international, expliquant que l’arbitre doit être présent pour pouvoir juger.

La rapidité du jeu et les enjeux sont tels qu’on attend des arbitres qu’ils soient irréprochables sur le plan physique, a-t-il souligné. Selon lui, pour chaque match, un arbitre est appelé à faire 12 à 15 kilomètres.

‘’Cela requiert une bonne préparation physique, et c’est la raison pour laquelle à côté de la formation technique, il y a une formation physique’’, a-t-il par ailleurs ajouté.

A la question de savoir comment la CCA réagit aux critiques récurrentes des officiels sénégalais, le 1er vice-président de la structure a souri, avant d’ajouter : ‘’C’est un stimulant pour nous.’’

‘’Ceux qui disent que les arbitres se font corrompre par les présidents de clubs locaux n’ont rien compris’’, a-t-il clamé, rappelant que tous les arbitres sénégalais, qui sont très jeunes, aspirent à officier au très haut niveau.

D’après lui, une phase finale de Coupe d’Afrique des nations et/ou de coupe du monde, c’est entre 20 et 30 millions de francs pour un arbitre.

”Vous croyez que quelqu’un va sacrifier cette somme pour des broutilles sur le plan local ?”, a-t-il interrogé.

Même pour un match de coupe d’Afrique de club, ‘’un arbitre peut ramasser en honoraire jusqu’à plus d’un million’’, a-t-il encore expliqué.

‘’Et vous croyez que ce dernier va sacrifier son avenir pour des présidents de clubs qui ont souvent du mal à payer ses joueurs ?’’, s’est-il encore demandé, avant d’appeler les officiels sénégalais (dirigeants et techniciens) à plus d’égards et de retenue.

APS

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