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Plus que 5 matches à disputer en championnat, soit 15 points à prendre. Et dans la dernière ligne droite, l’Us Gorée n’a que des finales. Les hommes du coach Abdoulaye Ndiaye ont leur destin en main, mais ont l’avantage d’un match de plus contrairement aux autres équipes qui luttent pour leur survie dans l’élite.
Sous le chaud soleil de la matinée d’hier, Henry Olivier Kabou et ses partenaires suent à grosses gouttes sous les ordres d’Abdoulaye Ndiaye. L’heure est grave. En opération de sauvetage, les Goréens ne se ménagent plus. Et depuis la 22e journée, l’équipe de l’Us Gorée ne perd plus. Elle joue même mieux. Et pour le reste du parcours, Abdoulaye Ndiaye n’entend négliger aucun détail dans la préparation. « Nous prenons les derniers matches avec beaucoup de philosophie parce que dans un match, tout peut arriver ». Toutefois, il n’entend pas se mettre la pression. « Nous les jouons sans pression. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes à chaque match… ».  Mais pour le reste du programme, l’équipe insulaire croise des clubs dont certains luttent pour leur maintien et d’autres pour le titre. Après le Casa Sports en match retard comptant pour la 21e journée, le mercredi 24 juillet prochain, les hommes d’Abdoulaye Ndiaye auront face à eux l’Us Ouakam, Ngb Niary Tally, deux équipes pas encore à l’abri, mais aussi et surtout, l’As Pikine qui vise le titre. Seule l’Assur semble être une proie facile pour les Goréens dans cette dernière ligne droite. « Tous les matches se valent en ce moment. Toutes les équipes qui sont en haut de tableau sont en pleine confiance, et même celles qui luttent pour le maintien sont également très fortes. Elles ont  simplement eu un passage à vide à un certain moment, mais rencontrer actuellement une équipe relégable ou non relégable, c’est pareil », pense le coach des Insulaires.

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Gagner tous les matches
Arrivé en milieu de saison pour sauver l’équipe qui tardait à décoller, l’ancien entraîneur de Niary Tally est sur le point de réussir son défi. A la portée de l’Us Ouakam, le premier non relégable, l’Us Gorée présente l’avantage de compter un match en plus sur ses adversaires dans le combat pour le maintien. A l’image de son coach, Olivier Kabou est aussi conscient que tous les prochains matches sont des « finales ». Il se fixe le défi de remporter les cinq derniers matches pour conforter la place de Gorée dans l’élite. « Tous les matches sont des finales parce que, même Niary Tally, Us Ouakam et Duc ne sont pas à l’abri. Contre ces équipes qui jouent pour leur maintien, ce sont des finales pour nous ». Et si ces trois équipes sont dans la même situation que les Goréens, l’As Pikine, leur dernier adversaire, joue le titre. Dans ces conditions, « gagner tous les quatre matches » reste le mot d’ordre. Son coéquipier, Roger Gomis, embouche la même trompette. Bien conscient de la situation assez critique de son club, le milieu de terrain international des Insulaires rassure que le mental est bien en place. « C’est vrai que nous sommes dans une situation un peu critique, mais le mental est bon. Nous gardons le moral, nous croyons toujours en nous et nous continuons à travailler pour espérer sortir de cette situation parce qu’il n’y a pas d’autres solutions. Il faut bien se concentrer et travailler dur ».
En fait, comment expliquer les contre-performances de Gorée lors de la phase aller ? Roger Gomis se pose aussi la même question, ce d’autant que, d’après lui, « l’équipe jouait bien, mais n’arrivait pas à gagner ». Et cela « arrive même à de grands clubs. Mais après on s’est ressaisi…», rassure-t-il. Quant au reste du programme en championnat, Roger Gomis considère les cinq derniers matches comme des « finales » qu’il faudra « prendre les uns après les autres ». En commençant par le match de rattrapage de mercredi prochain contre le Casa Sports. « Le moral au beau fixe », c’est aussi l’assurance de Cheikh Amadou Ndiaye, le capitaine de l’équipe. D’après lui, l’équipe est « mentalement solide parce que le coach nous a bien préparés sur le plan  psychologique et nous pousse toujours à nous surpasser pour pouvoir maintenir l’équipe en L1 ». En somme, le capitaine de l’équipe est conscient qu’ils n’ont plus droit à l’erreur. « Pour le maintien, il nous faut remporter tous les matches. A défaut, remporter les trois ou quatre matches et ne pas perdre les autres ». Malgré un « avantage » en terme de nombre de matches à disputer (6 contrairement aux autres équipes), le capitaine des Insulaires n’entend pas se focaliser sur ce bonus. « C’est un match que nous préparons sereinement. Il faut considérer ce match contre le Casa comme un bénéfice parce que si on le remporte, on sort de la zone rouge. Et ainsi, on peut préparer les autres matche sereinement », raisonne le capitaine des Goréens.

 

Lesoleil

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