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Abdoulaye Sow évoque la qualification du Sénégal à la prochaine CAN. Le 2ème vice-président de la Fédération sénégalaise de football parle du programme de préparation de l’équipe nationale et donne les clés du succès au Gabon.

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Président, la qualification est en poche, mais le jeu des Lions ne rassure toujours pas…

Moi, ce qui m’intéresse, c’est de voir le tableau d’affichage donner un résultat favorable au Sénégal. Si nous jouons bien et sommes éliminés, ce serait un autre débat. Il est évident qu’Aliou Cissé n’est pas le meilleur entraîneur du monde mais il faut saluer les efforts qu’il est en train de faire. Depuis qu’il est là, Aliou Cissé a manifesté cette volonté, cette ouverture à l’endroit de tous les entraîneurs du Sénégal, de toutes les bonnes volontés. Je pense donc qu’il est préférable d’aller le voir au lieu de s’épancher dans la presse. Tous ceux qui peuvent contribuer à améliorer ce que nous sommes en train de faire, tant au niveau technique, administratif, qu’organisationnel, seront les bienvenus.

Quel est le programme de préparation ?

On l’a déjà entamée. Le match contre la Namibie entrait dans le cadre de la préparation. Non seulement il y a la CAN, mais il y a la Coupe du monde, et le Sénégal a envie d’y retourner. Cette semaine, nous allons nous réunir avec le président Senghor et le sélectionneur national pour définir un programme de préparation qui sera validé par le ministère des Sports. Mais que les Sénégalais soient rassurés, aucun détail ne sera négligé. Nous travaillerons à la satisfaction du peuple qui veut une équipe nationale performante.

Que faire pour que le Sénégal gagne enfin la CAN ?

Il faut le travail, l’organisation, l’endurance et la passion pour ce que nous faisons. Aujourd’hui, ce résultat (qualification à la CAN avec un sans-faute, ndlr), nous le devons d’abord à l’opiniâtreté, à l’engagement, au sérieux de l’entraîneur, cela est indubitable. Il a su marquer de sa propre empreinte le fonctionnement de l’équipe nationale. Mais autour de lui, il y a un environnement qui a été assaini, il y a une organisation qui est en train de progresser. Je crois que nous sommes sur le bon chemin, parce que nous sommes en concertation permanente avec le ministre des Sports. Aujourd’hui, nous avons au moins un cadre de concertation réel sur toutes les questions liées à l’équipe nationale, sur toutes les questions liées au football. Nous avons une parfaite convergence de vues avec l’État. Je crois que si tous les Sénégalais tirent dans le même sens, inch Allah ça ira. Le football sénégalais n’appartient pas à Augustin Senghor, pas à Matar Bâ non plus, ni au président Macky Sall, il appartient au peuple sénégalais. C’est au peuple sénégalais de s’unir autour de son équipe nationale et de savoir que nous avons une génération talentueuse qui en veut, des joueurs disciplinés qui, depuis quelques années, nous ont montré de bonnes preuves d’engagement et de détermination. Si nous tous nous tirons dans le même sens, il n’est pas exclu que le Sénégal puisse gagner quelque chose. Mais il faut se dire aussi que la compétition sera serrée. Les meilleures équipes d’Afrique, à l’exception notable du Nigeria et de l’Afrique du Sud, seront présentes à cette Coupe d’Afrique.

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