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Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le Sénégal va jouer les deux dernières journées des éliminatoires de la Can 2015 sans arrière droit. Un choix du sélectionneur, Alain Giresse. Pour les matchs contre l’Egypte le 15 novembre et le Botswana, le 19 novembre prochain, le technicien français a convoqué une liste de 23 joueurs où ne figure pas un arrière droit de métier.

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Une absence somme toute bizarre, car au même moment, le sélectionneur s’offre le luxe de convoquer trois arrières gauches (Pape Ndiaye Souaré, Cheikh Mbengue et Boukary Dramé). Un surplus qui contraste avec le couloir opposé.

Jusque-là sélectionné pour occuper le poste (ce qu’il n’a d’ailleurs pas eu l’occasion de faire puisque souvent laissé sur le banc), Issa Cissokho a finalement été zappé par Alain Giresse pour les deux derniers matchs. «C’est un choix sportif», tentera d’abord d’expliquer le technicien français, en conférence de presse. Avant de poursuivre : «Il vit des moments difficiles quand il n’est pas aligné. C’est un élément difficile.» Pour combler le vide, le technicien français devra une fois de plus, user de la «polyvalence de certains de ses joueurs». Ce sera le cas de Zargo Touré. Pour cela, il faudra que Alain Giresse opte pour un système classique avec une défense à quatre. Même si l’international sénégalais du Havre a toujours fait part de son désir d’évoluer dans l’axe central de la défense des Lions, comme en club. D’où l’idée de se demander, si le technicien français n’a pas une autre idée derrière la tête avec l’absence de Issa Cissokho ? Car en se privant d’un arrière droit de métier pour les deux confrontations, le sélectionneur pourrait créer les conditions d’un retour à une défense à trois. Le même système qui a valu beaucoup de satisfactions à l’équipe avec les victoires contre l’Egypte et le Botswana, sur le même score (2-0). Contraint de changer son système lors de la double confrontation face à la Tunisie (0-0, 1-0), à cause de l’absence de certains piliers de sa défense comme Lamine Sané ou encore Pape Ndiaye Souaré ou du milieu (Cheikhou Kouyaté), Alain Giresse a dû faire avec les moyens du bord. Avec le retour des deux derniers cités ajouté à l’absence d’un homme de couloir de métier, tout porte à croire que le technicien français devrait revenir à son système «porte bonheur». Même si le dernier mot lui revient naturellement.

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