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Ameth Kanté est un jeune gardien de but qui évolue aux Etats-Unis, à Atlanta Silberbacks. Natif de Khombole (Thiès), il est passé par l’Amérique du Sud (Argentine), un continent qui l’a permis de se forger dans son métier et de s’inscrire dans le même centre de formation où a été formé la star argentine et mondiale Diégo Maradona. Un parcours inattendu qu’il explique dans cet entretien accordé à Igfm, avant de dire son désir de disputer la prochaine Coupe du monde avec le Sénégal si ce dernier se qualifie pour Russie 2018. 

Qui est Ameth Kanté ?

Je suis un gardien de but sénégalais qui a évolué au Sénégal. Le football est ma passion et je peux même dire que j’ai un don.  C’est vrai que le talent est là, mais c’est un don de Dieu. J’aime bien ce sport. C’est pour cela, j’ai une carrière internationale.

Comment êtes-vous arrivés à ce niveau ?

J’ai quitté le Sénégal très jeune à l’âge de 16 ans, pour aller en Argentine. Mais, une fois sur place, je ne pouvais pas jouer parce que je n’avais pas les papiers pour le faire. C’était compliqué, j’étais encore mineur. Il fallait avoir 18 ans alors que je n’avais que 16 ans. Ce qui avait fait que les clubs qui me voulaient, étaient obligés d’attendre. Il fallait de la patience. Mais, puisque j’étais pressé de jouer, je suis parti à Argentinos Juniors le club où avaient débuté Maradona et Riquelme. C’est comme ça que je suis repéré par Batistuta (Gabriel) qui m’a envoyé dans un centre de formation afin de me forger davantage puisqu’il avait estimé que j’avais des qualités. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis d’être connu parce que ce sont eux qui avaient pris tout en charge avant de débuter ma carrière professionnelle. Ils m’ont aussi permis d’avoir la nationalité argentine. C’est donc à partir de là-bas que j’ai été repéré par mon club actuel. Jusqu’au moment où je vous parle, j’évolue dans le championnat américain.

En déposant vos valises pour la première fois dans le club de formation de Diégo Maradona, qu’aviez-vous ressenti ?

J’avais une sensation. Maradona était un footballeur renommé, qui a tout fait dans le football. Donc, si je suis formé dans ce même club aussi, je ne peux que m’en réjouir. Ce fut vraiment une sensation énorme.

En ayant la nationalité argentine, n’étiez-vous approché par la fédération pour porter les couleurs de la sélection nationale ?

Je n’ai pas été contacté par l’équipe d’Argentine, mais mon entraîneur le voulait. Il était même en train de travailler sur ça mais je lui avais fat savoir catégoriquement que je jouerai pour mon pays le Sénégal même s’ils ont tout fait pour que j’ai la nationalité argentine.

Maintenant que vous évoluez dans le championnat américain, comment s’est passé votre intégration ?

J’avais eu quelques difficultés au début mais mon arrivée avait coïncidé avec une compétition à New York. C’est à travers ce tournoi que beaucoup de clubs m’ont repéré. J’ai eu finalement un contrat pour disputer ce tournoi. Ce qui m’avait d’ailleurs permis d’avoir des contacts avec des clubs. C’est finalement à Atalanta que j’ai signé et depuis lors j’y suis. Tout se passe bien.

Comment jugez-vous le niveau du championnat ?

Ce n’est pas extraordinaire. Mon objectif c’est de poursuivre ma carrière en Europe parce que le niveau du championnat américain n’est pas très élevé. Mais puisque j’utilisais mon visa pour jouer ici, mon agent est en train de faire le nécessaire pour me trouver les papiers administratifs. Ce qui me permettra d’aller et de revenir sans aucun problème. C’est ce qui me bloque en ce moment, mais s’il prête à Dieu tout se passera bien. Mais, des clubs espagnols me veulent aussi. C’est mon agent qui décide parce que j’a signe avec lui un contrat de 4 ans. J’entraîne en même temps de jeunes gardiens.

Vous êtes un footballeur professionnel, forcément l’équipe nationale du Sénégal fait partie de vos objectifs ?

Comme j’ai l’habitude de le dire. Une bonne équipe, c’est d’abord un grand gardien de but. Avant de quitter le Sénégal, j’ai toujours eu envie de jouer pour mon pays. Je me dis que je dois être convoqué en équipe nationale. Car, c’est un objectif mais je travaille dur pour l’atteindre. Le moment venu, je serai convoqué. Je vise la Coupe du monde 2018 si l’équipe se qualifie. S’il prête à Dieu, on ira au mondial. Mais, si ça ne tenait qu’à moi, j’allais venir en sélection dès maintenant. Mais, en attendant, je règle mes papiers administratifs afin de pouvoir me déplacer si jamais on fait appel à moi. Retenez que l’envie c’est le maillot national.

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