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Alain Giresse a revêtu officiellement ses nouveaux habits de sélectionneur national, après le contrat de deux ans qu’il a signé hier, vendredi 11 janvier, avec la Fédération sénégalaise de football.  Pour cette nouvelle expérience avec les Lions, le technicien français, a aussitôt profité de son premier face-à-face avec  la presse pour définir son plan de travail en vue de donner « une  nouvelle dimension à l’équipe nationale de football ».
Alain Giresse a pris ses marques après  le contrat de  deux ans qu’il a signé   hier,  vendredi 11 janvier, avec la Fédération sénégalaise de football. Le nouveau sélectionneur a mis à profit sa première conférence de presse  pour se projeter vers les échéances futures  de l’équipe nationale.

« Il y a des challenges et des échéances et je sais ce qu’il faut faire et je connais les attentes », confie d’emblée le technicien, tout en disant sa fierté de diriger une équipe  du Sénégal, un pays qu’il connait pour avoir accueilli ses parents. Mais surtout pour avoir côtoyé  ses joueurs au niveau du championnat français . « Quand la Fédération sénégalaise de football m’a  informé que j’ai été choisi, on m’a assailli de messages. Cela démontre que le Sénégal représente quelque chose. Le Sénégal  est un pays qui a une reconnaissance sur le plan du football », souligne t-il, en présence de  Me Augustin Senghor et des membres de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Derrière cette vitrine, le technicien n’en mesure pas moins les attentes et le degré d’exigence que requièrent ses  charges en équipe nationale.

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« L’équipe nationale,  c’est différent des clubs, c’est la représentation du pays. Il faut la faire fonctionner et c’est le travail de la Fédération mais aussi des techniciens. Il faut répondre présent  à cette organisation que  nécessite le football de haut niveau, que les joueurs sentent  qu’ils sont dans un cadre », déclare-t-il.

«L’investissement du joueur doit  être total»

Cette exigence, implique selon lui,  un « investissement moral  et total des joueurs.  Le jeu de l’équipe nationale est différent de celui  du club. Le joueur ne vient pas en équipe nationale. Il vient défendre son origine, sa famille mais aussi avoir la possibilité de faire les grandes compétitions. Ce sont tous ses éléments qui font vibrer un joueur et le font rêver. On ne  doit pas le pousser à venir, son investissement doit  être total », indique t-il.

Après six années en terre africaine et avoir entraîné le Gabon et le Mali, l’ancien meneur des « Bleus » dans les années 70 et 80, affirme que  le Sénégal  regorge de joueurs de talent. Même si il s’empresse d’ajouter : «  Cela est une chose, mais une équipe ce n’est pas des individualités. Il faut trouver une complémentarité. Le futur se fera entre jeunes et joueurs expérimentés. Ce qui permettra de sortir le noyau dur».  Alain Giresse  souligne n’être pas porteur d’un style  particulier pour le jeu des Lions. « On ne peut pas imposer un style de jeu, si vous n’avez pas de joueurs qui correspondent à ce que l’on veut. Je préfère avoir des  joueurs combatifs,  appliqués et irréprochables sur le plan mental. Il faut une complémentarité  afin d’avoir un collectif bien huilé »,  a-t-il souligné, avant d’ajouter n’avoir pas encore choisi son adjoint. «Je n’ai pas encore d’adjoint. Je suis en train de mettre en place mon staff. J’ai cependant toujours fonctionné avec un adjoint qui est du pays », précise-t-il.

En direction de la rencontre  Sénégal –Angola (groupe J) du 23 mars prochain et qualificatif pour le Mondial 2014, le sélectionneur national  a dit son souhait  de  disposer d’un «  bon terrain pour développer notre jeu  face à l’Angola ». Une mission de la Fédération sénégalaise de football et du ministère des Sports devrait se rendre  prochainement  en Gambie et en Mauritanie  En attendant,  Alain Giresse  va prendre contact  avec ses joueurs en vue d’une rencontre amicale  le 6 février prochain.

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