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Nonobstant les absences de Papis Demba Cissé (suspendu pour cumul de cartons jaunes) et Demba Bâ (choix sportif), Alain Giresse a l’embarras du choix à la pointe de l’attaque des «Lions».

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Entre Dame Ndoye, Ibrahima Baldé, Moussa Sow, Henry Saivet, le technicien français ne se plaint pas trop. Au contraire, il est confronté à différents choix face à cette pléthore d’attaquants, qui est loin de lui déplaire. Au contraire ! Parce que confie-t-il, lors de l’Open Press d’hier, jeudi 5 septembre, au Complexe d’Inès : «mieux vaut être riche que pauvre».

«Nous essayons toujours de réfléchir par rapport au match en nous disant: tiens, est ce que j’ai bien pensé à ça. Est-ce que c’est l’équipe qu’il faut mettre pour mieux répondre à ceci ou cela ? Nous savons pertinemment que le groupe, de par sa richesse crée des situations qui compliquent les choses. Mais, il vaut mieux être riche que pauvre», a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter : «il faut prendre cet élément en compte. Chacun peut sortir un onze différent de l’autre. Ce n’est pas une raison pour s’arrêter, pour ne plus faire venir d’autres binationaux. Il y a d’autres qui sont en ligne de mire. Et qui, j’espère, vont venir pour grossir les rangs de l’équipe afin de continuer à relever le niveau».

Toutefois, prévient-il : «il ne faut pas derrière, que ça crée des discussions qui enlèvent une donnée mathématique selon laquelle, une équipe de football, c’est onze joueurs et non pas 23 joueurs».

Alain Giresse a également tenu à relever, que disposer de beaucoup d’attaquants n’entraîne pas forcément de l’efficacité. «Ce n’est pas en empilant des attaquants, que l’on trouve des solutions offensives» dit-il, en prenant l’exemple de la France lors de la coupe du monde 2002.

«Il y a les meilleurs buteurs des championnats d’Italie (David Trézéquet, Ndlr), d’Angleterre (Thierry Henry, Ndrl) et de France (Djibril Cissé, Ndlr). Pourtant, la France a été éliminée au premier tour sans avoir inscrit le moindre but», rappelle-t-il.
«Une équipe, selon Alain Giresse, c’est l’équilibre, la complémentarité dans les secteurs qui permettent d’optimiser l’aspect offensif».

©sudonline

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