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On dit souvent : «Le système ne fait pas les joueurs, ce sont les joueurs qui font le système.» Une vérité tactique qui semble avoir rattrapé le sélectionneur Aliou Cissé qui va devoir trouver les meilleurs profils pour animer son 4-4-2. Pour le moment, Stéphane Badji semble incontournable au poste d’excentré droit.

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A l’issue du match gagné contre le Burundi (3-1), samedi au stade Senghor pour la première journée des éliminatoires de la Can 2017, nombre d’observateurs étaient tous d’accord : les Lions ont gagné sans la manière.
Evidemment, la réponse du sélectionneur, Aliou Cissé, n’a pas manqué de fuser : «L’important c’est le résultat.» Une réplique pleine de réalisme, reprise par presque tous les joueurs et venant surtout de celui qui faisait son baptême du feu devant son propre public. Une réplique aussi qui sied au contexte du match qui s’est joué en fin de saison ; d’où un parfum de vacances dans l’air.
Mais au-delà de toutes ces considérations, le constat est là et il est tenace : les Lions n’ont rien promis au niveau du jeu. Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui n’a pas marché pour qu’on en arrive là ? Des questions qui appellent des réponses. Et la première, il faut aller la chercher au niveau de l’animation du jeu.
Ayant opté pour un 4-4-2, Aliou Cissé avait mis en place une organisation offensive, avec sur les flancs, Sadio Mané à gauche, Henri Saivet à droite, devant le duo : Moussa Konaté-Mame Biram Diouf. Au milieu, il y avait Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté à la récupération.

A défaut de trouver meilleur, Stéphane Badji a le profil idéal en excentré droit
On retrouvait du coup presque les mêmes hommes sous l’ère Alain Giresse, avec comme nouveauté les titularisations de Konaté et Saivet. Si le «Suisse» a bien débuté en provoquant un penalty et en signant le premier but de la partie, le Bordelais a été peu vu, autant en phase offensive qu’au niveau du replacement quand l’équipe perd la balle.
Mais à sa décharge, Henri Saivet, bien que possédant des qualités de vitesse et de percussion, n’a pas le profil du milieu excentré moderne, capable de coulisser au milieu en phase défensive et de se projeter rapidement devant quand l’équipe attaque. Et d’ailleurs c’est surtout à ce niveau que l’animation du jeu des Lions s’est grippée, avec comme conséquence un 4-4-2 qui a par moments viré en… 4-2-4 en phase défensive. Saivet et Sadio Mané, qui n’est pas un monstre de la récupération, tardant à se replacer.

Sadio Mané plus dangereux en électron libre
Pourtant, et en attendant de trouver meilleur, Aliou Cissé a sous la main le meilleur profil en matière d’excentré droit, il s’agit de Stéphane Badji (Giresse ne dira pas le contraire). Il est vrai que la polyvalence de l’ancien joueur du Casa Sports pousse son coach à le faire jouer dans l’entrejeu, comme contre le Burundi quand il est entré en cours de jeu. Mais pour une question d’équilibre et d’efficacité, le meilleur poste de Stéphane Badji dans un système 4-4-2, c’est à droite ; en attendant que Aliou Cissé se décide à faire jouer Sadio Mané en électron libre. La réflexion est ouverte…

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