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L’Etat doit recourir au partenariat public-privé pour pouvoir doter le pays d’infrastructures sportives suffisantes pour permettre à la jeunesse de s’épanouir par le sport. C’est la conviction de l’entrepreneur et féru de football Amadou Ly qui ne comprend pas que le Sénégal qui a joué un quart de finale de coupe du monde et une finale de coupe d’Afrique puisse manquer aussi cruellement d’infrastructures sportives. Déjà actif dans le secteur avec la construction du stade municipal de Ouakam, il compte, avec ses partenaires turcs, apporter sa contribution au développement des infrastructures dans le pays.

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«Aujourd’hui, ce qui est sûr, c’est que les infrastructures sportives manquent dans le pays.  C’est même grave, qu’on soit quart de finaliste de la coupe du monde et finaliste de la coupe d’Afrique, et qu’on n’ait pas d’infrastructures, au point de devoir aller recevoir à l’étranger après la suspension de Léopold Sédar Senghor. Quand j’ai entendu Giresse dire qu’il n’ay pas de terrain d’entraînement ici et qu’il était mieux d’allers se regrouper en France, je me suis posé des questions en tant que Sénégalais et tout Sénégalais devrait se poser des questions. C’est grave. Il faut qu’on fasse quelques choses pour remédier à cette situation». La déclaration est du promoteur Amadou Ly engagé dans la construction d’infrastructure sportive, avec comme premier chantier, le stade municipal de Ouakam qu’il a financé en partenariat avec la mairie qui a donné le terrain. Convaincu qu’il urge de renverser la tendance, il soutient : «Il faut, dans les quartiers, des terrains de football, de basket, de handball…pour permettre aux jeunes de s’épanouir par le sport. Et c’est bien possible avec le partenariat public-privé. L’exemple de Ouakam est là. La municipalité va bientôt étrenner son stade construit par un privé sénégalais».

Construction du stade municipal de Ouakam et partenaires Turcs

Engagé dans la réalisation d’infrastructures sportives en compagnie de ses partenaires, Amadou Ly a expliqué comment il est arrivé à s’orienter dans ce secteur particulier. «C’est vrai qu’au Sénégal les entrepreneurs ne sont pas portés sur les infrastructures sportives qui il faut le dire coûtent cher. (…). J’ai démarré ici à Ouakam, en partenariat avec la Municipalité. Un partenariat qui consiste à construire un stade municipal de 5 000 places. C’est la mairie qui a donné le terrain et moi je me suis chargé de la construction. Dès que j’ai commencé le travail du stade, j’ai vu que cela a suscité beaucoup d’intérêt. C’est là que je me suis dit : pourquoi ne pas m’orienter résolument dans la construction d’infrastructures sportives ? Mais pour cela il me fallait des partenaires. J’ai cherché et trouvé des partenaires qui sont près à m’accompagner. C’est l’entreprise turque «REFORMESPORTS» qui a un savoir faire reconnu sur le domaine chez eux et un peu partout dans le monde. Les Turcs sont venus ici, on a discuté et ils sont été très intéressés. J’ai été en Turquie et j’ai visité leur usine de fabrication de gazon synthétique, et les stades qu’ils sont construits là-bas. Ce qui m’a convaincu d’avantage sur leurs capacités à m’accompagner pour la réalisation d’infrastructures sportives au Sénégal»

Saisir au rebond l’appel de l’Etat pour un partenariat public-privé

A la question de savoir s’il a déjà pris langue avec les autorités pour u n partenariat, le promoteur affirme que cela ne va pas tarder. «Je vais saisir au rebond l’appel du ministre des sports pour un partenariat public-privé dans le cadre de la réalisation d’infrastructures sportives», dit-il avant d’ajouter : «Ce qui est sûr c’est que les infrastructures manquent dans le pays et l’Etat ne peut pas tout faire. Il faut qu’il s’ouvre aux privés. C’est ça qui va lui permettre de réaliser beaucoup d’infrastructures. Et je suis prêt, avec mes partenaires turcs, à apporter ma contribution à la réalisation, la réfection et l’entretien.

Le partenariat public-privé est bien possible. On a ici les hommes, les idées et les partenaires pour cela. Nous ne ménagerons aucun effort pour entrer en contact avec le ministre ou le directeur des infrastructures pour leur présenter nos projets, notre savoir faire et nos potentialités… »

 

Seneplus/L’AS

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