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A l’heure du choix du remplaçant d’Alain Giresse sur le banc des «Lions», les dossiers des prétendants s’empilent sur la table de la fédération même si celle-ci n’a pas lancé un appel à candidatures. L’ancien sélectionneur des «Lions» démis après la déroute de Bata 2012 n’est demandeur de rien, mais il ne crachera pas non plus sur une proposition. Amara Traoré dit être à la disposition du football sénégalais. 

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SUCCESSION DE GIRESSE

«La fédération a déjà fait le profil d’entraîneur qu’il faut. A partir de là, je pense que c’est clair. Ça ne sert à rien de dire que je suis intéressé ou pas. Il y a beaucoup de fédérations qui opèrent de la sorte. Ils savent ce qu’ils veulent et ils vont le chercher directement. Comme tout entraîneur sénégalais, je suis à la disposition du football sénégalais. Je l’ai toujours dit. Ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Jusqu’à présent, je n’ai pas vu un entraîneur sénégalais appelé pour la sélection qui a dit non.»

BISBILLES AVEC LA FEDE

«Ce bras de fer est une histoire ancienne. Sinon, je ne serais pas entraîneur au Sénégal au moment où je vous parle.»

DIAGNOSTIC DU FOOT SENEGALAIS

«La Direction technique nationale a 4 divisions : le football féminin, le développement, la masse et l’élite. Il faut qu’on analyse froidement ce qui s’est passé. Quand on évalue le football sénégalais. On peut dire ce qu’on veut, mais au niveau local le football se joue partout. La masse joue un peu partout. Les Navétanes et toutes les divisions jouent. Le développement, aujourd’hui on le voit avec la multiplication des centres de formation, etc. Dans la petite catégorie, ça joue un peu partout. Tout ça c’est le développement. Dans la formation des entraîneurs, aujourd’hui on peut dire qu’il y a eu beaucoup de sessions de formation que ça soit en administration ou sur le plan technique. Aujourd’hui, le seul point qui ne fait pas son job, c’est l’élite. L’élite c’est l’optimisation de la performance. C’est le haut niveau. Quand on regarde même au niveau des sélections jeunes, on a du mal à se qualifier au niveau continental. Les clubs qui vont en Coupe d’Afrique ont du mal à se qualifier. Pour l’Equipe nationale, depuis un certain temps, on est éliminé au premier tour. Même l’équipe nationale locale peine à se qualifier pour des compétitions continentales. Notre élite a un problème.  Contrairement à la masse, le développement et la formation. C’est là que j’interpelle la fédération.»

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SOLUTIONS PRECONISEES

«Il faut voir comment optimiser la performance ? Il y a des entraîneurs nationaux qui sont là, qui ont l’expérience et peuvent proposer comment régler le problème. L’élite, ce n’est pas simplement au niveau de l’entraînement. L’élite, c’est toute l’approche du haut niveau. A la Can, c’est ce qui a manqué un peu. Il faut que cette élite soit présente seulement en Equipe nationale A. Toutes les sélections doivent travailler avec la Dtn. Pour avoir des termes de référentiel de jugement technique, la fédération doit s’appuyer sur cette élite commandée par le directeur technique. Mayacine Mar a parfaitement raison quand il dit renforcer la fédération. Renforcer la Dtn ne veut pas dire qu’il aura le droit de regarder le classement du coach, non. Tout entraîneur qui sera là, ne sera pas «contourné» par cette division d’élite. En face de lui, il aura des collaborateurs qui ont le même terme référentiel que lui pour apprécier. Ces gens-là travaillent pour le directeur technique qui ne peut pas tout faire. C’est toute une division qu’il faut mettre en place. Ces gens vont superviser toutes les équipes pour compte à l’entraîneur qui appréciera. Ce n’est pas seulement sur le terrain. C’est au niveau de la logistique, de la technique, de l’approche et même de l’entourage de l’équipe.»

LES DIFFICULTÉS DU JARAAF

«Ça traîne parce qu’on a eu beaucoup de changements. Depuis le début de la saison, je n’arrive pas à trouver mon équipe. A chaque fois, il y a quelques blessés. On n’a pas aussi la réussite. Par exemple, le week-end dernier, on a fait un gros match, mais on a perdu à la dernière minute. Ce sont des choses qui arrivent, mais on va continuer à travailler. Le Jaraaf sera au rendez-vous Inchallah.»

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