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Avant d’y descendre demain en début d’après-midi pour y croiser les « Palancas negras » d’Angola, les « Lions » iront aujourd’hui à la découverte du Stade national du 11 novembre de Luanda. Une enceinte qui sait être plus bruyante que le laissent croire ses 50 000 places. En effet, quand l’équipe nationale d’Angola est dans un bon jour, ses supporters y font plus de bruit que 50 canons qui tonnent à la fois. Il appartiendra donc à Mohamed Diamé et ses partenaires de leur faire passer l’envie de donner de la voix dès les premiers instants. En fait, pour ce match de la 4ème journée des éliminatoires Groupe J du Mondial 2014, les « Lions » ne devraient même pas avoir besoin de discours.
Ils savent qu’ils doivent une revanche à leurs compatriotes après le match aller de Conakry, le 25 mars dernier, sanctionné d’un nul-défaite (1 – 1) qui a rapproché la meute de leurs poursuivants au classement. Car, s’ils sont toujours leaders (avec 5 points), ils ne devancent que de 2 longueurs leurs adversaires de demain et de seulement 1 point le surprenant Liberia qui se produira à Kampala contre l’Ouganda, dernière du groupe avec 2 points.
Autant dire que, contrairement aux prévisions qui faisaient du Sénégal le grand favori de la poule, tout reste encore possible.
Et c’est là une autre raison de se surpasser pour les « Lions », histoire de confirmer cet a priori favorable qui leur colle à la crinière depuis le tirage au sort. Leur coach Alain Giresse estime avoir fait les bons choix et a eu l’opportunité, pendant la semaine de regroupement à Bruxelles, de faire comprendre à ses joueurs qu’il leur faudra être au mieux de leur forme pour rester leaders après ce 4ème tour. Ils en ont largement les moyens, vu la qualité des éléments composant l’effectif, comparé aux « locaux » majoritairement retenus par Gustavo Ferrin, le coach uruguayen de l’Angola pour leur donner la réplique. Mais, il ne suffit pas d’être meilleur sur le papier. C’est sur le terrain qu’un match se joue et se gagne. Les « Lions » semblaient l’avoir oublié à l’aller.
Il est temps maintenant qu’ils s’en souviennent.

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Lesoleil

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