Le débat sur les contre-performances à domicile du Casa-Sports a fait sortir hier le président national du comité des supporteurs «Allez Casa». Attab Sambou a listé les difficultés que rencontre son équipe avant de lancer un appel à l’ensemble des dirigeants, supporteurs et sympathisants du Casa-Sports.
«L’heure est à la solidarité autour de notre équipe. C’est comme ça seulement que nous pourrons lui éviter le syndrome qui frappe actuellement la Jeanne d’Arc de Dakar (reléguée en Ligue 2, la saison dernière et encore dans la zone rouge en L2, cette saison).» Tel est le cri du Coeur d’Attab Sambou. Pour ce dernier, «à ce stade du championnat (fin de la phase aller), le Casa-Sports a besoin d’un environnement sain pour sortir du gouffre. Le syndrome de la Jeanne d’Arc, c’est-à-dire la politique du « “ôte-toi que je m’y mette” doit être évitée». Membre du Comité directeur du Casa-Sports et président du comité des supporters de ladite équipe, il a tenu à apporter son avis sur les résultats catastrophiques enregistrés à domicile par la formation dirigée par Ibou Diarra. «Ces contre-performances s’expliquent essentiellement par le fait que le Casa-Sports a perdu beaucoup de ses cadres qui sont allés monnayer leurs talents à l’extérieur, ensuite, il y a le fait qu’à Ziguinchor, les supporteurs ne viennent pas en masse pour soutenir leur club», analyse-t-il avant d’appeler au calme.
«C’est une situation difficile certes, mais nous devons la gérer dans un élan de solidarité», clame le président des supporters du Casa-Sports, incapable de remporter la moindre victoire à domicile depuis quatre rencontres. Malgré cette série négative du champion du Sénégal en titre, Attab Sambou garde toujours espoir de voir le Casa-Sports (11e du classement) faire partie du carré d’as. Pour cela, alerte-t-il, il faudra «dépasser ces problèmes de clans et de joueurs de quartiers qui sont en train de porter un coup dur au club». Pour finir, Attab Sambou dément l’information selon laquelle le départ du président du club, Nouha Cissé, serait dans l’air.
GFM