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L’international sénégalais Salif Diao, au bercail, depuis quelques jours, pour ses vacances, a pris part à la 4e édition du programme «premier Skills», une initiative de British Council et de la premier League. A l’issue de la rencontre, il a asséné ses vérités à ceux qui se préposent à diriger une équipe de football au Sénégal.

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Après 2002, l’équipe nationale et d’autres équipes locales de football ont peiné à triompher. Face à l’assistance, Salif Diao a insisté pour que des réformes se fassent dans le milieu footballistique. Selon l’ancien numéro 15 de l’équipe nationale de foot, «il nous faut d’abord des bons éducateurs au Sénégal. Je n’aime pas trop le mot entraineur. Car, comme vous le savez, le niveau actuel du football sénégalais est très bas, parce qu’au Sénégal maintenant, n’importe qui se lève et se dit entraineur et les conséquences, vous les connaissaient. Donc il nous faut de bons éducateurs pour bien former nos petites catégories». Salif Diao a salué l’initiative de British Council et la premier League de former 12 entraineurs de football qui formeront, à leur tour, 32 autres locaux. Pour la représentante de British Council, Geneviève Kébé, c’est une manière d’aider les jeunes talents de football qui sont dans les villages les plus reculés à se former sur tous les plans et développer leurs compétences sur le plan technique. L’autre objectif, c’est réduire les violences dans les stades. Il est à noter que cet appui au football sénégalais offert par British Council et la Barcleys Premier League prend en compte les femmes et les personnes en situation de handicap qui constitueront 25% des participants.
Rewmi

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