Publicité

L’ailier sénégalais, Amara Baby, semble enfin retrouver ses repères dans le championnat belge de D1, avec le Sporting Charleroi.

Après des débuts très difficiles, Amara Baby est désormais sur un rythme élevé. Arrivé en août 2015 en Jupiler Pro League, l’ailier sénégalais survole le championnat avec le Royal Charleroi Sporting Club. L’ancien joueur de l’AJ Auxerre (Ligue 2 française) est l’un des hommes forts qui ont placé l’équipe à la deuxième place du classement. Il semble désormais s’adapter à un jeu qu’il compare à celui d’outre-Manche.

“Au début, j’étais un peu essoufflé. ?a va vite en attaque-défense, il y a très peu de pauses. En Ligue 2, c’est plus fermé. Ici, c’est pfft? Tu vas d’un camp à l’autre, ça va vite, c’est physique… En fait, ça ressemble au jeu des Anglais, hein. C’est pour ça que la plupart des joueurs belges qui vont en Premier League n’ont pas trop de difficultés à s’adapter. Ils ont appris ici et quand ils vont là-bas, c’est une continuité. Même si ça va encore plus vite, évidemment”, estime-t-il sur sportmagazine.levif.be

Le pensionnaire de la Tanière des Lions parle aussi de sa jeunesse. “Vivre avec les difficultés, ça faisait partie du quotidien. Alors oui, il y a eu quelques petites conneries, mais rien de très grave”, dit-il. Malgré ces difficultés, Amara Baby a trouvé la solution pour ne pas plonger dans la déviance à Paris. “Je restais surtout avec les gens qui aimaient jouer au foot. Et là, dans un quartier comme ça, tout le monde joue au foot. Après, on jouait même avec les grands, on faisait des tournois. Pour un tout petit, jouer avec les grands, c’était bien, c’était la preuve que tu avais un bon niveau. Et puis faut pas croire, c’était physique hein ! Ils ne regardaient pas ton âge, ni ta taille”, confie-t-il.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici