Publicité

Voici la contribution d’un sénégalais, fervent supporter des Lions du Sénégal qui pointe du doigt l’instance dirigeante du football sénégalais et selon lui les responsabilités doivent être situées.

Publicité

“C’est difficile mais je vais essayer d’écrire quelque chose. Depuis la fin du match je n’y arrive pas. On parle de Giresse, de Steph, de toute l’équipe bref… Je suis déçu. Je suis mal. Je suis vraiment malheureux en ce moment. Je sais aussi que beaucoup le sont ici aussi.

Mon avis est que le problème se situe au delà de ces hommes-là. C’est au delà de Steph et de Giresse. Les responsabilités doivent être situées. On a déjà eu des entraîneurs nuls. On a connu Amara. On a connu Lamine Ndiaye. On a connu Koto.

Pourquoi s’être passé de Demba Ba, pourquoi s’être passé de Issa Cissokho. Comment a t-on géré le cas Diaffra Sakho, pourquoi autant de chamboulements contre l’Afrique du Sud, quel est le système tactique avec lequel on joue…

Autant de questions qui interpellent Giresse. Oui, Giresse. Ce coach qui a montré ses limites depuis longtemps. Mais qui l’a amené ici? Faisons un petit rappel.

Il y a un peu près de trois ans (avril 2012), l’épisode Pierre Lechantre avait secoué les fédéraux, car ils avaient (il faut le dire), fait une erreur monumentale de Gestion de l’équipe, en officialisant l’arrivée d’un coach qui n’avait même pas donné son accord de principe, se disant simplement “intéressé” mais en négociations en même temps avec un club (qatari?).
Lechantre renonce deux semaines plus tard à être coach du Sénégal, en expliquant que les clauses inscrites dans le contrat ne lui conviennent pas.

Qu’est-ce qui s’était passé? Quelle a été la responsabilité de Me Augustin Senghor dans cette affaire? Pourquoi n’avait-il pas assumé ses responsabilités? A l’époque, la presse (la Rts et Tfm surtout) avait tapé sur la table, mais Senghor est resté de marbre, la presse a été taxée de détruire un élan de concert national.

Mais il y a mieux encore. La presse a perdu son combat devant Senghor. Ce dernier, comme si cela ne suffisait pas, nomma Joseph Koto à l’époque sélectionneur de l’équipe locale, coach intérimaire, à la surprise générale. La suite a été un supplice pour le supporter sénégalais des lions (épisode Côte d’Ivoire, suspension du stade…).

Augustin Senghor nomma par la suite Alain Giresse sélectionneur, mais ce dernier a accumulé les nuls. Le journal Stades (la presse) a même subi une levée de boucliers même de la part de certains de la corporation, pour son fameux titre célèbre “Giresse, roi des nuls”.

Ce dernier continua son combat, snobant jour après jour la presse nationale, boycottant certains, se fendant dans des comportements plus qu’arrogants à l’égards des journalistes, qui sont accusés (même ici dans ce groupe), de vouloir détruire, encore une fois, ce le génie Giresse est en train de construire. Je ne défends pas une corporation. Mais force est de reconnaître que la presse a tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps mais personne (sinon peu de gens) ont bien voulu l’entendre. LA presse était même devenue le démon, Giresse l’ange adulée protégée défendue.

Giresse gagna encore (bien sûr) cette bataille. Tout le monde disait qu’on doit laisser Giresse travailler. Et il continua à tâtonner, à se chercher, même jusqu’à la phase finale de la Can. La suite on la connait.

Pendant ce temps-là (je reviens au début de cet article), on traite Giresse aujourd’hui de tous les noms d’oiseaux, car d’aucuns disaient qu’on doit le laisser bosser et on tirerait le bilan à la fin (on se le rappelle, les débats faisaient rage ici).

Mais Giresse s’est-il autoproclamé coach du Sénégal ex nihilo? Je crois que non. Qui est le responsable suprême? Les fédéraux, avec à leur tête, Me Augustin Senghor (j’accuse!). Donc à mon avis, on ne doit pas rester là à parler de Giresse ou de Steph Badji ou d’un tiers parmi les joueurs. Giresse n’est qu’un petit maillon de cet échec collectif.

Je me répète. Certaines responsabilités fédérales doivent être assumées. Augustin Senghor a détruit le football sénégalais. Il doit partir. Avec son staff. Nous sommes fatigués. Nous avons un cœur et si ça continue ça va lâcher un jour.”

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici