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La CAF a eu la main légère avec la Guinée Equatoriale. Réunie vendredi après les incidents de la veille, la commission de discipline de l’instance dirigeante du football africain a seulement infligé un match à huis clos avec sursis au pays-hôte de la CAN 2015. Prévu samedi, le match pour la 3e place n’est pas concerné. Une amende de 100 000 dollars a par ailleurs été prononcée.

Réunie vendredi, la commission de discipline de la CAF a prononcé des sanctions minimales après les incidents qui ont émaillé la fin de la demi-finale de la CAN 2015 entre la Guinée Equatoriale et le Ghana (0-3), jeudi. Les supporters équato-guinéens s’en sont pris à leurs homologues ghanéens à la fin du match en leur lançant toutes sortes de projectiles dont des objets coupants.

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Alors que 36 blessés sont à déplorer (dont 14 ont été transférés à l’hôpital et un qui “nécessite un suivi approfondi“), la CAF a eu la main légère à l’encontre du pays organisateur. “En application des articles 82, 83 et 151 du Code disciplinaire de la CAF, respectivement relatifs au principe de conduite, de responsabilité et à la sécurité lors de l’organisation des matchs, le jury disciplinaire décide” :

- D’infliger un match à huis clos à la Guinée Equatoriale pour sa prochaine rencontre officielle à domicile. Mais la sanction s’appliquera seulement après le match pour la troisième place contre la RD Congo, prévu samedi dans cette même enceinte de Malabo. L’indulgence de la CAF ne s’arrête pas là puisque “pour promouvoir un esprit de Fairplay et de fraternité durant la CAN 2015“, le jury a décidé que la sanction serait même levée si aucun incident n’émaille le match de samedi.

- Une amende de 100 000 dollars (environ 87 975 euros) a par ailleurs été infligée à la Fédération équato-guinéenne “pour le comportement agressif et récidiviste de ses spectateurs“. Celle-ci s’ajoute à l’amende de 5 000 dollars prononcée après le match contre la Tunisie.

- La CAF a par ailleurs demandé “à la partie Equato-Guinéenne de prendre en charge le coût de traitement de tous les blessés lors du match en question.”

Loin des sanctions exemplaires attendues, ces décisions de la CAF vont faire couler beaucoup d’encre alors que pour des faits à peu près similaires, le Sénégal avait été condamné à un an de suspension de son stade Léopold Sedar Senghor de Dakar en novembre 2012. Deux poids, deux mesures ?

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