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Dans les travées du stade Demba Diop, Kara Mbodj s’est aussi exprimé sur sa prochaine destination, les absents de la liste d’Aliou Cissé et sur les chances des Lionceaux au mondial en Nouvelle Zelande.

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Nouvelle destination

A deux doigts de partir de la Belgique, la saison dernière, Kara Mbodji est convaincu qu’il n’enfilera pas la tunique de Genk, son actuel, contraint, au vu des sollicitations des grandes écuries européennes qui s’accentuent, de vendre. Aussi, le joueur a-t-il envie de changer d’air. «J’ai fait deux belles saisons en Belgique. C’est une réussite. Maintenant, mon ambition, c’est de partir de la Belgique pour aller ailleurs. J’ai des pistes en Angleterre.  West Ham voulait me faire signer en janvier dernier, mais mon club ne voulait pas me laisser partir, à ce moment. Il y avait aussi des prétendants en Belgique. On verra la suite que prendront les choses.  Mon agent fera le boulot. Pour l’instant, je suis en  vacances», a-t-il confié.

Sénégal-Burundi

Le match contre le Burundi comptant pour les éliminatoires de la Can 2017 n’est pas gagné d’avance, pour Kara Mbdoji. L’adversaire, bien que pas une foudre de guerre, est respecté par le défenseur central sénégalais, selon qui, les burundais ne viendront pas à Dakar pour le tourisme. Toutefois, le respect de l’adversaire n’entrave pas à la volonté de l’équipe de bien entamer ces éliminatoires à la maison. «Notre objectif, c’est la qualification pour la Can 2017. C’est  un match important et nous respectons l’adversaire. Il va falloir faire une bonne préparation. Beaucoup de Sénégalais pensent que notre poule est facile. Mais, en tant que professionnel, on sait que ça ne sera pas facile. C’est pourquoi, nous respectons toutes les équipes de notre groupe. On prendra match par match. Et on donnera tout pour se qualifier», a-t-il précisé.

Papiss Cissé, Dame Ndoye, Djilobodji

A Dakar, pour les besoins du regroupement du match contre le Burundi, Kara Mbodji fera la connaissance de nouvelles têtes en sélection, à l’image d’Amara Baby. Il fera également sans certains cadres de l’équipe. Kara Mbodji gère cette situation avec philosophie : «c’est comme ça. Aujourd’hui, on est là demain, on peut ne pas être au rendez-vous. C’est  la logique de la sélection. Seul, le coach peut expliquer les raisons de ses choix concernant ces absents.» En tant que joueur, il  préfère ne pas parler de questions devenues sensibles, même si parmi ces joueurs, l’absence de Papy Djilobodji le marquera.  «Papiss, Dame, Djilobodji sont des joueurs importants pour l’équipe. Je pense que ceux qui sont appelés, le méritent aussi.  Le Sénégal a beaucoup de joueurs talentueux.  Au-delà de ces considérations, il y a des rapports humains.  Papy est comme un frère pour moi. Notre relation n’a pas commencé en sélection. C’est bien avant. J’aurai bien aimé qu’il soit là, puisque j’ai l’habitude de jouer avec lui, comme Lamine Sané. Je pense que le plus important, c’est l’équipe nationale.  Il y aura toujours  des changements», a-t-il fait savoir.

Mondial U20

Kara Mbodji n’a pas eu l’opportunité de jouer un mondial U20 dans sa carrière. Il sait, tout de même l’enjeu que cette compétition peut procurer à un jeune joueur. La recette pour la réussite est l’envie de la gagne. «Les juniors ont la chance de défendre les couleurs du Sénégal. Je leur dirai de mouiller le maillot national. Il faut tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin», a-t-il confié

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