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A un moment de son existence, un people doit se questionner pour savoir où il en est, quel chemin il a déjà parcouru et quel chemin lui reste-t-il encore à parcourir. Et le Sénégal ne fait pas exception pas à la règle. Mais le fait-il? Si oui, quelles sont les réponses à ces questions? Si non, pourquoi ne le fait-il pas?

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Présentement, se déroule la Coupe d’Afrique. Je suis agréablement surpris par certaines Nations où les joueurs me sont inconnus, des joueurs qui ne font pas la une des journaux sportifs européens. Et pourtant, ces équipes jouent un excellent football, bien léché, discipliné. Je peux citer le Cap-Vert, l’Éthiopie, les petit poucets supposés de cette CAN…

Nous, Sénégal, avons une armada composée d’excellents joueurs sur le papier mais, produisent un football minable. Je ne me souviens pas la dernière fois où notre équipe a produit du bon football, un football de passes, de dédoublements, de jeux latéraux et axiaux diversifiés et non de longs ballons lancés aux attaquants.

Il y a des années, nous battions aisément les Nations comme le Cap-Vert en coupe Amilcar Cabral. Et aujourd’hui, ce même Cap-Vert se qualifie en quart de finale de la Coupe D’Afrique et comme dit en haut avec un football séduisant. Allez sénégalais, continuons à penser que Dieu est de notre nationalité, continuons à penser que nous n’avons pas besoin de fournir des efforts pour mériter d’être au sommet.

Années après années, des Nations à notre niveau ou à un niveau inférieur nous dépassent. Hier, ce fut les nations asiatiques, aujourd’hui, ce sont des nations africaines. Et pourtant, le potentiel est là. Les sénégalais ont un génie créateur mais hélas souvent utilisé à mauvais escient.

Quand les choses ne marchent pas comme nous le prévoyions, quand nous stagnons ou reculons alors que les autres avancent, une introspection s’impose. Il faut se poser la question, pourquoi et quand on trouvera la réponse du pourquoi, agir pour corriger cet état de fait.

Cette coupe d’Afrique m’a réappris que rien n’est acquis, que le travail vient à bout de tous les obstacles, que ces paroles d’Abdoulaye Wade « travailler, toujours travailler, beaucoup travailler, encore travailler » doivent devenir des réalités si nous voulons avancer. Et si nous ne voulons pas travailler, laissons ceux qui veulent travailler, travailler. A l’école, ceux qui obtiennent d’excellentes notes sont souvent jalousés – un de des amis qui travaillaient bien à l’école étaient accusés de maraboutage-, dans les compagnies ou dans les services publics, ceux qui travaillent avec honnêteté sont traités de « mous » qui n’osent passer servir du bien public ou privé pour aider leurs proches.

Cette mentalité doit cesser. Dans le coran, sourate Najm -53-39, Allah dit « une personne verra toujours à quoi elle s’évertue. » Et l’ensemble de ce à quoi s’évertuent les composantes d’une Nation déterminera quel rang occupera cette nation. Les autres ne nous attendront pas, ils avancent. Soit nous courrons pour rattraper le train. Soit, nous continuons à marcher nonchalamment et voir le train nous dépasser plus encore.

 

 

Seneweb blog: Homo senegalensis

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