Faire oublier les absents, c’était sans doute le leitmotiv des «Lions» qui étaient présents à Niamey pour y défier le «Mena». Cheikhou Kouyaté, qui était aligné aux côtés de Lamine Sané dans la défense centrale, avoue qu’il ne faut pas faire de la fine bouche. Ce nul rapporté de Niamey avec une sélection nettement diminuée est plus que satisfaisant.
Walf Sports : Le contexte du match n’était pas facile avec les forfaits. Quel a été le discours du coach avant le match ?
Cheikhou Kouyaté : Les coaches (Mayacine Mar et Aliou Cissé) ont eu les mots justes pour nous motiver. Ils nous ont fait comprendre qu’on a une bonne équipe, même avec les absents. C’est à nous de montrer nos valeurs. Ils nous ont dit de jouer avec le cœur, parce que le maillot national se mérite. Entre nous, on s’est dit qu’il ne fallait pas lâcher, il fallait tout donner dans le terrain. C’est ce qu’on a fait, on a couru comme des malades. Moi, j’étais physiquement épuisé à la fin du match. Je ne pouvais plus fournir d’efforts, tellement on a couru. On a été solidaire.
Quel a été le moment le plus difficile dans la rencontre ?
Franchement, on a fait jeu égal. On avait même l’occasion de gagner le match. Mais on manquait de concentration devant les buts. A la mi-temps, Aliou Cissé nous a secoués dans les vestiaires pour nous dire qu’on a les moyens de gagner le match. Même si on devait perdre, il fallait s’incliner en ayant tout donné.
Dès la deuxième mi-temps, on a mis la pression sur le camp adversaire. On connaît les qualités de certains comme Konaté et Sadio Mané (qui a égalisé).
Ce nul ramené du Niger est une satisfaction ?
Bien sûr ! Tout le monde connaît le contexte dans lequel s’est déroulé le match (il fait allusion aux forfaits). Il fallait faire un bon résultat pour oublier ce qui s’était passé à Dakar (le 13 octobre). Ce résultat est satisfaisant, dans la mesure où on jouait devant une équipe qui évoluait à domicile et qui baigne dans l’euphorie depuis leur qualification à la prochaine Can. C’est un bon résultat. On a eu même plus d’occasions franches que les Nigériens.
Source:Walfsport