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Meilleur buteur du FC Metz en National la saison dernière avec dix-neuf réalisations, l’attaquant sénégalais veut « repartir à la guerre » sous la tunique grenat. Confessions d’un homme apaisé. D’un joueur motivé.

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P rès de deux mois après, que reste-t-il de l’année passée en National ?

Le sentiment d’avoir atteint un premier objectif, mais surtout d’avoir respecté les engagements pris vis-à-vis du club et des personnes qui aiment le FC Metz. Cela ne reste malgré tout qu’une étape. L’essentiel n’est pas juste la montée. Ce que tout le monde veut, c’est aller encore plus haut.

À titre personnel, la saison 2012-2013 vous a permis de franchir un palier…

Depuis mon arrivée à Metz ( en 2009 ), on ne m’avait jamais vraiment donné de responsabilités. La saison dernière, le staff m’a fait confiance et j’ai su, je crois, répondre présent. La lisibilité de ce qu’on attendait de moi était très clair et les objectifs individuels fixés très précis. C’est plus facile de s’épanouir dans ces conditions…

Vous parlez d’épanouissement. Ne s’agit-il pas aussi de maturité ?

Le décès de mon père, la naissance de ma fille et le prêt à Boulogne ( janvier-juin 2012 ) m’ont fait beaucoup réfléchir. Je suis revenu à Metz avec un autre état d’esprit, c’est vrai. Mais si j’ai sans doute mûri, je n’ai pas fondamentalement changé. Beaucoup de personnes ont une image négative de moi : quelqu’un de dur, de pas très franc. Cette image est totalement fausse.

« Frapper un grand coup »

Récemment, Yves Angani a déclaré que vous lui aviez facilité son intégration auprès de ses nouveaux coéquipiers. Assumez-vous ce rôle de grand frère, voire de leader du vestiaire ?

Je suis aujourd’hui l’un des plus anciens de ce vestiaire. Quand j’ai débarqué chez les pros en 2009, on m’a aidé à trouver ma place. À Boulogne, certains joueurs m’ont également guidé. Aujourd’hui, je pense normal de renvoyer l’ascenseur. Mais ce n’est pas calculé. Je le fais naturellement.

Vous semblez totalement imprégné par le projet messin. Rester au FC Metz après la bonne saison écoulée était forcément une évidence ?

Des clubs se sont intéressés à moi, d’autres le feront sans doute. Mais ma priorité est effectivement de rester à Metz. J’ai un contrat à honorer ( jusqu’en juin 2015 ) et j’ai très envie de faire partie de l’histoire que le club – qui m’a permis de devenir professionnel – est en train de réécrire. Après, je sais très bien que si l’intérêt du FC Metz est de se séparer de moi, je n’aurai pas le choix. Mais aujourd’hui, je l’affirme : je ne veux pas partir ; je suis 100 % messin.

Quels sont vos objectifs ?

Garder le même état d’esprit que la saison dernière. Aider un maximum l’équipe à grandir encore un peu plus et pourquoi pas venir titiller les équipes de tête même si le maintien, reste, pour l’heure, l’objectif du club.

L’an passé, vous aviez convenu d’un nombre de buts (18) à inscrire en championnat avec le président Serin. Est-ce également le cas pour la saison à venir ?

( Rire ) Oui, nous avons fixé un objectif. Le président vous le dévoilera peut-être… Moi, je tiens à préserver le suspense. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai très envie de frapper un grand coup en terme de buts.

Ce qui implique donc une très grande efficacité devant les buts…

Ce n’est pas un secret : je dois améliorer encore mes statistiques et donc travailler la finition ( lire par ailleurs ). Mais je ne veux surtout pas me prendre la tête. Je suis encore jeune et j’ai donc la possibilité de m’améliorer.

Actuellement, le FC Metz possède dans ses rangs six véritables attaquants. Un mot sur la concurrence ?

Elle est nécessaire. Chacun doit donner le meilleur afin que le coach puisse compter sur des joueurs motivés, appliqués et impliqués. Personne ne doit pouvoir se dire : “c’est bon, ma place de titulaire est assurée !”

 

Republicain-lorrain

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