Vous avez été international à une époque glorieuse de notre football, mais vous avez surtout été président de la fSf lors de la fantastique épopée de 2002. Aujourd’hui, comment-vous appréciez ce football ?
C’est une question difficile. Le football de toute façon est une activité sociale. Nous sommes tombés à un bon moment où, il faut le reconnaitre, on avait une génération d’excellents footballeurs. On a eu un coach extrêmement doué dans la connaissance du jeu.
Si on parle de l’équipe nationale actuelle, disons que le groupe peut nous amener de grandes satisfactions car les joueurs ont le niveau. Mais il faut qu’il y ait une solidarité, une réflexion commune, une action commune autour du groupe. Quand on est jeune et doué, on doit juste jouer
Aliou Cissé a été joueur au moment où vous étiez président de la fSf, que lui suggérez-vous en tant que coach actuel des lions ?
Il faut un entraîneur qui sache fédérer tous les efforts. Le coach, je le connais parce que je l’ai vu pratiquer et c’est lui qu’on doit aider à faire ce groupe et à y amener le maximum de cohésion. Comme je dis toujours, c’est l’écoute qui fait avancer l’entraîneur. Metsu, quoi qu’on dise, il écoutait tout le monde, et lui, en dernier ressort, dans son intimité, décide. Personne ne peut être contre cette décision. Il a besoin d’appui. Moi-même j’étais d’accord pour un coach local, il est là et il peut réussir sa mission
En dehors du coach, existe-t-il un autre facteur dé- terminant à gérer ?
Après l’entraîneur, ce qui est important et extraordinairement décisif, c’est l’environnement de l’équipe nationale. Comment on se prépare, qui assure la logistique, quels sont les gens autour, comment les joueurs sont motivés et autres ? Maintenant, c’est le plus gros problème qu’il faut résoudre, mais on a le potentiel pour aller encore en coupe du monde.
-STADES