«Avant mon arrivée, l’équipe avait un public tournant autour de 1000 à 2000 personnes. Aujourd’hui, c’est 30 000 spectateurs qui viennent tout le temps au stade (…) Je marque des buts et fais marquer aussi», s’est félicité le footballeur sénégalais et sociétaire de Sabbah Fa (D2, Malaisie), El Hadji Ousseynou Diouf.
Accroché à Dakar par nos confrères du quotidien spécialisé «Stades», l’international sénégalais parle des mérites de la Génération 2002 qui a hérité de l’équipe nationale de football.
Un entretien dans lequel El Hadji Diouf continue de solder ses comptes avec l’ancien sélectionneur français de l’équipe nationale, Alain Giresse. «Aujourd’hui, si la France a donné son équipe nationale à Laurent Blanc qui est de la génération 1998, et avant lui Deschamps, à Platini et à pas mal de footballeurs qui ont marqué de leur empreinte le football français, je crois qu’au Sénégal, on dit pouvoir faire la même chose aussi», dit-il. «Le passage d’Alain Giresse veut tout dire. Il amène notre équipe nationale en Coupe d’Afrique, après l’élimination, il raconte n’importe quoi sur le pays. C’est vraiment lâche et je suis sûr que les dirigeants ont beaucoup appris de lui. Il parle comme quelqu’un qui ne va plus remettre les pieds au Sénégal», a-t-il fustigé.
Pour lui, la génération de 2012 a toute sa place dans cette équipe, et Aliou Cissé «a compris que Tony Sylva a les qualités et la compétence pour travailler à ses côtés comme entraîneur des gardiens».
Selon El Hadji Diouf toujours, «il manque des joueurs de qualité à l’équipe nationale».