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Chat échaudé craint l’eau froide. Avec la cascade de blessures enregistrées avant et lors de la double confrontation avec la Tunisie, le sélectionneur veut pallier les forfaits de dernière minute voire déjà préparer  la compétition proprement dite. Si Alain Giresse n’avait pas opté pour cette solution, c’est parce que le sélectionneur national a voulu choisir la moins mauvaise des solutions à ses yeux. Mais aujourd’hui, avec les blessures de dernière minute et les hésitations, le staff technique veut prendre ses responsabilités afin d’avoir toutes les cartes en main. «Cette option permettrait à Alain Giresse d’établir une hiérarchie dans son groupe tout en maintenant sous pression certains cadres ; d’autant plus qu’il y a plusieurs jeunes susceptibles de réintégrer l’équipe du Sénégal. Autre avantage, Alain peut profiter de l’occasion pour faire découvrir la haute compétition à de jeunes joueurs en vue de la CAN-2015», indique une source au fait de la vie de la Tanière.
Pourquoi le technicien français a-t-il «tardé» à privilégier une telle option ? «Toutes les garanties de la prise en charge n’étaient pas offertes. Le ministère a toujours mis sur la table le problème de la taille de la délégation. C’est pour cela que l’entraîneur fait appel à 23 joueurs. D’aucuns diront qu’il y a des problèmes d’égos à gérer, mais je ne le pense pas. Aujourd’hui, mieux que quiconque, Giresse a conscience des attentes du public. Par conséquent, il sait pertinemment qu’il est le seul comptable du résultat final. Donc, ne parlons pas de problème d’égos d’autant plus que cela n’existe plus», rassure notre interlocuteur. Du côté de la FSF, on n’y voit aucun inconvénient car, à la fin, un critère guidera les choix d’Alain Giresse : celui de la vie du groupe. Et à 26, il y devrait y voir plus clair.

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