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C’est presque en challenger que le Sénégal s’apprête à accueillir samedi la Gambie au Stade Demba Diop à Dakar à l’occasion de la première étape des éliminatoires du CHAN 2016, zone Ouest A.

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Prudence est le maître-mot de Moustapha Seck, l’entraîneur des locaux. Il se méfie d’un pays qui a toujours posé de grosses difficultés aux équipes sénégalaises. Rivalité de voisins sans doute, volonté des Gambiens de rattraper un Sénégal qui lui a toujours fait de l’ombre. En tout cas, lors de son  entretien avec cafonline.com, s’est refusé à afficher tout complexe de supériorité.


Contre la Gambie c’est un derby, a priori un match pas comme les autres. Vous êtes pour votre voisin, par essence, l’équipe-type à battre. 

C’est un adversaire difficile. Ni plus, ni moins que les autres. Il  faut la respecter et préparer une telle rencontre avec beaucoup de minutie, de précision.

Avez-vous  des informations sur l’équipe être alignée contre vous ?

Non, aucune information. La priorité d’un entraîneur de se concentrer sur son équipe, d’insister sur le groupe dont il dispose. Le jeu lui appartient et le résultat dépendra d’abord de son équipe. Là est l’essentiel.

Les matchs contre des voisins, c’est très difficile à préparer, sur quel aspect avez-vous le plus insisté ?

Le Sénégal doit accepter de changer de repères. Si dans un passé récent, les autres venaient copier sur nous, on doit se rendre compte que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, les autres ont beaucoup travaillé et sont en train de progresser à vitesse grand V. La Gambie a gagné du terrain. Ce seront des matchs épiques et difficiles. Il faut prendre ces pays moins cotés pour le moment très au sérieux.

Le fossé entre le Sénégal et ces pays s’est rétréci ?

Je pense que ces pays n’ont pas arrêté de travailler. Ils ont surtout travaillé à la base. Ils font des efforts pour améliorer leurs infrastructures et, pour les battre, il faut travailler davantage, redoubler d’efforts. Ce serait une grosse erreur de dire que les autres sont restés en leur ancien état. Si nous ne les prenons pas au sérieux, nous aurons toujours des regrets.

Voulez-vous dire que le Sénégal a dormi sur ses lauriers ?

En fait, il faut reconnaître qu’il y avait des problèmes d’infrastructures qui, sont en passe d’être résolus puisque tous les matchs de ligue 1 se jouent désormais sur des pelouses synthétiques. Mais au niveau des clubs, on doit davantage travailler pour mettre les joueurs dans de bonnes conditions de performance et les préparer à des échéances internationales.

Quel impact peut avoir les bonnes prestations des Juniors à la Coupe du monde des moins de 20 ans ?

Ce n’est pas seulement la performance de l’équipe des moins de 20 ans qui est importante, il y a aussi la victoire des Lions contre les Hirondelles du Burundi, le week-end dernier. Ce sont des compétitions de catégories différentes. Il y aura certainement une pression mais une pression, je l’espère, positive.

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