Saer Seck, le président de l’Institut Diambars, est d’avis que les Lions doivent continuer à être dirigés par un technicien local pour ‘’le bien du football national dans son ensemble’’.
‘’Je crois que nous devons définir un agenda clair et faire des projections à moyen et long terme au lieu d’investir des sommes faramineuses sur des techniciens étrangers sans aucune certitude quant au résultat’’, a soutenu Seck, au moment où plusieurs techniciens expatriés se sont annoncés pour la succession de Joseph Koto.
Alain Giresse (France) et Sven-Goran Eriksson ont déjà annoncé leur intérêt pour succéder à l’ancien entraîneur des Lions limogé après la défaite contre la Côte d’Ivoire.
Nommé avec pour objectif de qualifier l’équipe nationale du Sénégal en demi-finale de la CAN 2013, l’ancien ailier des Lions du Sénégal était loin d’atteindre ses objectifs avec l’élimination de la compétition par les Eléphants de Côte d’Ivoire.
”Les échecs répétés des techniciens locaux ne doivent pas être le prétexte pour les bannir de la sélection nationale”, a ajouté le dirigeant sénégalais, appelant à ”une promotion des cadres locaux”.
Le président des Diambars fait observer que le football sénégalais est un ensemble ‘’où la promotion doit se faire à tous les niveaux’’.
‘’Malgré leur échec, les techniciens locaux auront acquis de l’expérience qui pourra toujours servir au football national’’, a-t-il dit.
”Et surtout, a-t-il poursuivi, l’argent qui sera dépensé pour le recrutement d’un technicien de haut niveau devrait pouvoir servir à renforcer les capacités des jeunes techniciens sénégalais”.
A son avis, la désignation des sélectionneurs nationaux doivent répondre à des programmes étalés sur plusieurs années avec des objectifs clairement définis.
‘’En plus de désigner un technicien pour des compétitions à court terme, il faut penser à l’avenir en aidant un jeune entraîneur à se préparer’’, a-t-il dit, donnant les noms de Serigne Saliou Dia (Aspire), Moustapha Seck (ancien entraîneur de l’AS Pikine) et de Boubacar Gadiaga (Diambars).
Pour lui, leur travail sur place, combiné à des stages dans des clubs à l’étranger, devrait leur permettre de se bonifier dans les années à venir et occuper les postes de sélectionneur dans les équipes nationales.
Source: APS