Coach, comment appréhendez-vous votre baptême de feu sur le banc de l’équipe du Sénégal ?
Baptême de feu, je ne dirai pas que c’est samedi. Il a commencé depuis 1999 pour moi. La date ou j’ai porté le maillot de l’équipe nationale du Sénégal, et depuis cette date, je suis dans ce football. Je dirai juste que c’est une continuité, cette envie que j’ai pour aider mon pays à avancer, aider mon football à avancer.
Que représente ce match amical pour l’équipe nationale surtout après cette CAN 2015 ratée ?
C’est un match important. On connait le Ghana, une grande nation de football. Mais on sait que pour progresser aussi, il faut se mesurer aux grands. Ça va être un match difficile, mais c’est en jouant contre ces grandes nations qu’on pourra savoir qui est le Sénégal et quel est notre niveau. Je pense que ce sera intéressant pour nous.
Vous vous attendez à quel genre de match ?
Je ne sais pas trop. On sait que le Ghana, c’est très fort. On sait la difficulté d’arriver à une finale de CAN. Donc, si le Ghana arrive en finale de cette CAN face à la Cote d’Ivoire, cela prouve qu’il a beaucoup de qualités. Maintenant, nous aussi on est en train de construire une équipe. C’est pourquoi, c’est important de se mesurer aux meilleurs.
Qu’est-ce qu’il faut à cette sélection du Sénégal avant d’entamer sa campagne éliminatoire pour la CAN 2017 ?
Il faut beaucoup de choses. De la confiance et beaucoup de matchs. Parce que c’est à travers ces matchs qu’on peut avoir de la confiance. Il y aura beaucoup de travail. Il est en train de se faire en ce moment. A l’heure où je vous parle je suis optimiste, il y a une base. On va continuer à équilibrer cette équipe. Il faut continuer à trouver des complémentarités dans cette équipe.
Vous disiez après la publication de la liste que vous aviez hâte de rencontrer les joueurs pour voir leur état d’esprit. Aujourd’hui, êtes-vous satisfait de ce que vous avez vu ?
Ecoutez, depuis trois, quatre jours, nous sommes ensemble. C’est peut-être trop tôt pour tirer des enseignements. Mais j’ai rencontré individuellement chaque joueur. J’ai pris le temps de les écouter. C’était important qu’ils me disent ce qu’ils ont vécu, là où ils veulent aller. Moi je suis conscient que les choses ne vont pas changer du jour au lendemain. Mais à l’unanimité, ils ont à cœur de redorer le blason du football sénégalais.
Quel est le mot d’ordre d’Aliou Cissé durant ce regroupement ?
Travail et humilité.
Est-ce qu’on peut s’attendre à voir la touche Aliou Cissé ce soir face au Ghana ?
La touche Aliou Cissé, il faudra un peu de temps. Mais dès maintenant, on verra qu’il y a un petit changement.
Qui sera votre capitaine?
Pour le capitanat je suis en réflexion, même si j’ai une idée. Mais je n’ai pas encore parlé avec la personne concernée. (Lamine Sané tiendrait la corde)
Votre préparateur des gardiens expliquait dans un entretien accordé à la presse présente au Have qu’il n’y avait pas de titulaire dans la hiérarchie des gardiens. Partagez-vous cet avis ?
Ecoutez, on a convoqué quatre gardiens. Trois sont présents puisque Lys Gomis est blessé. Après Bouna Coundoul, on le connait il n’est plus à présenter. Abdoulaye Diallo, un gardien qui fait de très bonnes choses avec Le Havre. L’autre Pape Demba Camara qui doit continuer à travailler. Aujourd’hui, parler de titulaire, c’est un tout petit peu trop. Parler de hiérarchie aussi. Laissons un peu de temps. On est en train de travailler sur ça et la décision sera prise bientôt.
