Cheikh Lo Ndoye, gardien de l’ASC Jaraaf, était en conférence de presse, ce lundi, aux côtés de Krépin Diatta. Le portier local, fier d’être sélectionné dans la liste de Pape Thiaw, a partagé ses impressions sur la présence des joueurs locaux en équipe nationale, ainsi que sur son approche de la concurrence avec des gardiens de renom comme Edouard Mendy et Seny Dieng.
Sur la présence des joueurs locaux dans la sélection
« On est trois joueurs locaux dans la liste, l’accueil a été vraiment chaleureux avec le groupe. En plus de cela, les cadres ne cessent de nous conseiller et nous montrer comment il faut se comporter pour aller de l’avant. »
Pour Cheikh Lo Ndoye, cette intégration est le fruit des progrès réalisés par le championnat sénégalais, qui produit désormais des joueurs capables de rivaliser au niveau international. Il se réjouit de cette reconnaissance et met l’accent la solidarité de l’équipe.
Sur la concurrence avec Edouard Mendy et Seny Dieng
« Je ne suis pas dans une logique de concurrence, je suis là pour apprendre et m’améliorer davantage. Edouard et Seny sont des références pour moi, ce sont de grands messieurs que je respecte beaucoup. Je gagnerai beaucoup plus à m’inspirer de leur talent qu’à être dans une posture de concurrence. »
Conscient de ses propres qualités, Ndoye met en avant une approche humble et pédagogique. Pour lui, chaque moment passé aux côtés de Mendy et Dieng est une occasion précieuse d’apprentissage. Il ne se fixe pas d’objectifs de titularisation, mais plutôt de progression personnelle.
Sur l’évolution du championnat sénégalais
« Le championnat du Sénégal s’améliore vraiment depuis un certain temps. Les équipes se sont renforcées de part et d’autre. Avant, on n’avait qu’un seul joueur local en sélection, Pape Seydou Ndiaye. Aujourd’hui, nous en avons trois, donc cela prouve qu’il y a de la matière dans ce championnat. »
Ndoye évoque aussi le fossé qui subsiste entre le football local et le niveau international. Néanmoins, il reste optimiste quant au potentiel du championnat sénégalais, qu’il voit progresser continuellement.
« Il y a une différence, bien sûr, et tu ne peux la percevoir que quand tu es avec les joueurs professionnels. De notre côté, on apprend avec les cadres pour aller de l’avant. Je me suis rendu compte de la différence lors de ma première convocation. Il y a une grande différence, surtout en termes de qualité intrinsèque des joueurs, des séances d’entraînement. Mais le championnat a du niveau et continue de s’améliorer. »
Dsports