La prochaine date Fifa est prévue au mois de mai prochain. Un dernier ultimatum pour Alain Giresse qui devra édifier l’opinion sur les raisons de croire en lui, dans la deuxième partie de son contrat. A la tâche, le manager français doit tuer le chat noir des matchs nuls, présenter enfin ses «hommes» et surtout redorer le blason des Lions dans le gotha du foot international.
Après 6 matchs nuls pointés d’un score identique (1 -1), deux victoires et une défaite, en 9 rencontres disputées avec les Lions, il est clair qu’Alain Giresse se fait peur. Le patron de la tanière n’est pas dos au mur, mais il est au pied du mur. Il y a donc urgence à montrer un nouveau visage. Un test grandeur nature comme si le manager français venait de commencer avec les Lions, pourtant avec lesquels, il a tourné une première page de son contrat, mais sans être au bout de sa peine. Les critiques autrefois en sourdines, sont devenues plus acerbes contre Giresse, au sortir du dernier match amical contre le Mali (1-1). Avant de passer aux choses sérieuses (éliminatoires de la Can 2015), le sélectionneur national devrait apriori avoir un match amical au mois de mai prochain (date Fifa). Ce tournant sera décisif. Et à un mois et quelques jours de cette date Fifa, Alain Giresse a trois chantiers sur lesquels il doit cogiter. D’abord, comment faire améliorer l’efficacité défensive des Lions. Parce que le Sénégal s’est fait rattraper après chaque ouverture du score des Lions lors des 6 matchs nuls concédés. Ensuite, se pencher sur le problème central qui est son «onze type».
Giresse doit présenter ses «hommes»
Quelle est l’équipe type d’Alain Giresse ? Difficile d’y répondre, parce qu’en 9 neuf matches, le technicien français n’a jusqu’ici pas trouvé son onze de départ identique. A part deux à trois joueurs qui se retrouvent le plus souvent dans ses différends dispositifs, un même groupe n’a jamais été reconduit entre deux matches. Plus grave, le meilleur joueur du match précédent s’est toujours retrouvé sur le banc, sans que cela ne se justifie, ni par une blessure ni par une méforme. Le meilleur homme de Sénégal-Angola à Conakry, Pape Kouly Diop a occupé le banc lors du match à Luanda. Et à Luanda, l’homme du match, Stéphane Badji, a été coiffeur de luxe au Libéria. Le plus aberrant c’est le cas de Sadio Mané, «homme du match» face à l’Ouganda, s’est mystérieusement retrouvé à la touche à Abidjan.
Le contexte ne semble pas lui être favorable, au moment où il faut trouver un «onze type». Ses hommes de confiance, à l’image de Papis Cissé à l’attaque et Salif Sané dans l’entre jeu, n’ont plus leurs jambes de titulaire.
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