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Après une trêve de près d’un mois, la phase retour de la Super Lig débute ce weekend en Turquie. Fenerbahçe, le leader, pourrait être sacré champion si la formation de Moussa Sow maintient sa vitesse de croisière. Seul hic, Fener pourrait être rattrapé par une nébuleuse affaire de matchs truqués remontant à l’été 2011 et qui pourrait ôter le titre au club.

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Les joueurs vont se concentrer à 100 % sur le championnat et rien d’autre d’ici la fin de saison. Avec 41 points amassés en 17 journées, une avance de 8 points sur son dauphin Galatasaray et une attaque très performante menée par le duo Emmanuel Emenike-Moussa Sow, tout semble rouler cette saison pour Fenerbahçe. Il ne reste plus qu’à garder une telle cadence jusqu’au bout. Au-delà de cet exploit, la police turque pourrait sortir des cafards du club mêlé, il y a trois ans, à une nébuleuse affaire de matchs truqués. C’est pourquoi, les dirigeants gagneraient à être efficaces, dans les coulisses, pour étouffer cette affaire d’ici au sacre de l’équipe en champion. Bref, ça sent du roussi ! La peine de 30 mois de prison ferme du président Aziz Yildirim, épinglé dans des matchs truqués, a été confirmée par la Cour suprême du pays. L’affaire remonte à l’été 2011, quand les forces de l’ordre ont démantelé cette vaste combine. Au total, renseignent des sites spécialisés en sport, 85 personnes (dirigeants, entraîneurs et joueurs) ont été condamnées dans cette histoire. Exclu de l’édition 2011-2012 de la Ligue des champions, interdit de disputer la Ligue Europa cette saison, le club purge une peine qui l’empêchera encore de participer à une compétition européenne la saison prochaine. A quoi bon, dans un climat aussi maussade, s’encombrer d’un nouveau titre ?

©Rewmi

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