Idrissa Gana Guèye, Sadio Mané, Lamine Sané, Papiss Cissé, Momo Diamé et Bouna Coundoul ont été le socle de la bonne dynamique de l’équipe d’Alain Giresse, lors des éliminatoires du mondial 2014. Dans la nouvelle perspective, les trois derniers cités sont dans l’œil du cyclone, pour contreperformances.
Momo Diamé sait qu’Alain Giresse ne badine pas avec la rigueur et la régularité. Intouchable sous le magistère d’Amara Traoré, il a regardé, pour la première fois, du banc ses coéquipiers évoluer sur le terrain. C’était lors du match retour des barrages contre la Côte d’Ivoire. Désormais, il doit savoir que son absence de réaction, pour rectifier le tir, sera synonyme de sortie de la tanière, où il y a forte concurrence, avec Salif Sané, le nouveau challenger et Pape Kouly Diop, un vieux briscard. Mis à part l’ancien capitaine des Lions, Lamine Gassama, décevant à Abidjan, purge sa sanction infligée par Giresse. Il doit batailler ferme pour revenir. Même impératif, pour Papiss Cissé et Bouna Coundoul, deux doyens du groupe qui ont intérêt à rehausser leur niveau de performance dans leurs clubs, pour se sortir de l’ornière.
Papiss Cissé doit redorer le blason
Il a été le flop des sénégalais, samedi dernier, lors de la manche retour des barrages, contre la Côte d’Ivoire. Alain Giresse l’a, tout de même, gardé sur le terrain, jusqu’à la fin de la rencontre. C’est d’ailleurs le seul reproche qu’on peut faire au technicien français dans cette joute. Aussi, Papiss doit-il décoder cette «confiance» que lui a maintenue le coach, comme une énième mise à l’épreuve et s’extraire de sa mauvaise et stérile passe. En effet, la tempête qui a balayé capitaine Diamé, pourrait ne pas l’épargner, surtout, s’il continue de n’être qu’une seconde voire troisième option dans son club. Sa contreperformance s’explique par le fait l’attaquant sénégalais des Magpies avait perdu sa place, quelques semaines avant la rencontre fatidique Sénégal-Côte d’Ivoire, à Casablanca. Cissé n’est plus l’homme de confiance d’Alan Pandew, coach de Newcastle. C’est la tourmente pour le joueur, désormais confronté à une concurrence du français Rémy Loic qui, pour le moment, marche super fort. Ainsi, depuis l’ouverture de la saison, qu’il n’a pas trouvé le chemin des filets, en championnat, cire-t-il le banc magpie. En 11 journées, l’attaquant sénégalais n’a foulé la pelouse que 6 fois, en tant que titulaire et 1 fois remplaçant. Il se doit de redresser la barre, pour ne pas être emporté par le prochain mercato hivernal, avec le cas échéant, la hantise de n’être pas maître des tractations. Donc, le défi de s’imposer en club doit être pour Cissé, un gage de survie en sélection. Pas mal de jeunes pousses toquent à la porte de l’équipe nationale.
Bouna Coudoul et ses concurrents
L’ancien gardien de but de Reds Bull de New York, alterne entre le chaud et le froid en sélection. Pour le moment, il semble faire l’affaire, puisque ces concurrents n’ont pas encore l’opportunité de s’affirmer, en match officiel. Mais cela ne saurait tarder à changer, le besoin se faisant sentir dans les cages, à chaque prestation de l’actuel portier d’Enosis Neon Paralimni. Des paramètres sportifs risquent de lui coûter sa place. Parce que si l’indice de performance doit être le championnat, celui de Chypre n’est pas le plus envié, en termes de nombre de matchs à jouer. La formule est toujours le Play Off. A 31 ans, en mars prochain, Bouna Coundoul doit, pour sa survie, profiter de ce mercato. Il peut certes ne pas craindre la concurrence de Issa Ndoye de Creteil et Cheikh Ndiaye de Rennes (ils n’ont encore aucun match joué en championnat). Ousmane Mané lui doit reprendre le championnat et sera en lice pour la Ligue des Champions africaines avec Diambars. Il sera le potentiel concurrent de Coundoul.
REWMI
