Dans le football africain, la défaite est vécue comme ”une humiliation nationale”, a expliqué le sélectionneur des Fennecs d’Algérie, Vahid Halilhodzic, expliquant par ce sentiment la pression et la passion énormes qui entourent les matchs des sélections nationales.
”Ceci est la cause de la grosse pression quand on est sélectionneur en Afrique, parce que l’honneur du pays est chaque fois en jeu’’, a ajouté le technicien bosniaque interrogé par le bi-hebdomadaire France Football de mardi dernier.
Halilodzic, ancien entraîneur de la Côte d’Ivoire, a permis dimanche à l’Algérie de se qualifier à la CAN 2013, après son absence de la précédente édition. Les Fennecs ont éliminé les Libyens battus à l’aller (1-0) comme au retour (2-0).
L’ancien attaquant du FC Nantes et du Paris-Saint-Germain (France) dans les années 80 rappelle à ce sujet qu’à son arrivée, il a trouvé ”un pays meurtri par sa lourde défaite concédée contre le Maroc”.
‘’Avant mon arrivée, l’Algérie avait perdu (0-4) contre le Maroc. La défaite avait été vécue comme une humiliation nationale’’, a-t-il souligné, appelant les sélectionneurs ‘’à se servir de cette chaleur et de cette passion’’.
‘’Le football, c’est l’intensité, c’est la vie ! C’est tout sauf l’indifférence’’, a-t-il ajouté.
Au Sénégal, cette passion a donné lieu, samedi, à des incidents lors de Sénégal-Côte d’Ivoire (2-0) qui a été interrompu bien avant la fin de la rencontre.
D’ailleurs, la crainte, est que ces incidents puissent hypothéquer l’avenir du football sénégalais.
