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En prélude à la Conférence internationale de haut niveau qui se tient du 28 au 30 mai à Berlin, la directrice générale de l’Unesco a, dans une déclaration, lancé un appel à « l’unité pour l’intérêt du sport ». Parce que, selon elle, la mondialisation du « sport business », s’est malheureusement accompagnée de « l’augmentation du dopage, de la corruption, des paris truqués, qui menacent le sport moderne à une échelle inédite ». Ces maux qui gangrènent le sport de haut niveau n’épargnent pas le sport amateur, constate-t-elle. Ce qui est de nature à « menacer les principes sacrés du sport que sont le fair play et l’incertitude du résultat », regrette Madame Bokova.
Ces pratiques, d’après elle, posent, « un enjeu éthique ». Et aussi, « un défi économique et social ». Car, « l’argent détourné ne servira pas au développement d’infrastructures », ni « à l’équipement des amateurs, à la formation des entraîneurs, à la mise en œuvre des politiques d’éducation et d’inclusion sociale par le sport ». Cette conférence est donc une tribune pour « tirer la sonnette d’alarme et construire des politiques sportives plus fortes, plus inclusives, adaptées aux enjeux du sport moderne ». Pour y arriver, elle suggère « une coopération beaucoup plus étroite entre diverses instances du sport », et l’accompagnement des « Etats dans l’élaboration de politiques sportives nationales cohérentes ». Et enfin, développer un « politique sportive durable ». Et cela doit passer par une « éducation physique et sportive inclusive et de qualité pour tous ».

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© Lesoleil

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