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Issiar Dia est un des cadres de la sélection nationale du Sénégal de football. Discret mais chambreur avec ses coéquipiers, l’attaquant des «Lions» s’est confié à Sud Quotidien. Sa frustration de ne pas jouer à Dakar à cause d’une sanction de la Caf, son retour en Europe, mais aussi sa nouvelle responsabilité dans la tanière. Morceaux choisis.

«Nous sommes un peu frustrés du fait de ne pouvoir jouer chez nous à Dakar. C’est un match comme vous dites domicile-extérieur. J’espère seulement que ça va bien se passer. Quant à la chaleur, on n’en fait pas un débat. Ce sont les journalistes qui en parlent. Ce qui nous préoccupe, c’est le match. Nous nous concentrons là-dessus. Personnellement, je joue dans un pays où il fait chaud (Qatar, Ndlr). Même si l’air est quand même différent d’ici».

«Je vais revenir en Europe»

Quant à mon avenir, tout le monde sait le club dans lequel je joue appartient aux propriétaires du PSG. Ce qui signifie que tout reste possible. J’ai fait un choix sportif, même si certains pensent que c’est un choix purement financier. Je suis un jeune joueur et j’ai toutes les capacités pour revenir en Europe. J’ai même eu des propositions cet hiver pour revenir en Europe. Je ne m’inquiète pas. Je ne dis pas que je veux forcément signer au PSG. Mais le retour en Europe, ça oui. Mais, il me reste deux mois de contrat avec mon club. On verra ensuite où est ce que je serai l’année prochaine ou ce que je ferai».

«Je me sens mieux dans cette génération»

Par ailleurs, je sais aussi que je suis un des cadres de l’équipe. J’ai joué avec les Khali (Fadiga), El Hadji (Diouf). Mais chacun essaie juste d’apporter sa pierre à l’édifice. Il n’y a pas de patron. C’est tout le monde qui ramène son savoir-faire à l’équipe. Nous sommes tous concernés. J’ai connu des générations différentes dans la sélection. Ce n’est pas la même mentalité, le même talent. Aujourd’hui, je me sens largement mieux dans une équipe comme celle-là parce que je me retrouve avec des joueurs de mon âge, de ma génération».

Au début, j’étais très tôt projeter dans le groupe et j’avais de grosse responsabilité. J’en ai encore. Ça me plait. La seule différence, c’est que je parle de plus en plus aux joueurs. Quant à Bata, c’est du passé».

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