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L’international olympique sénégalais de Sochaux, était de passage à Paris, comme invité de l’émission Talents d’Afrique (canal horizon). Tls a profité de la rencontre fortuite pour prendre des nouvelles de l’un des plus grands espoirs formés à Diambars.

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Joseph, votre blessure en cours de saison est tombée au mauvais moment alors que vous aviez besoin de confirmer votre bonne saison dernière…
Oui, même s’il n’y a jamais de bons moments pour se blesser. J’ai eu une assez bonne fin de saison l’année dernière, et pour celle-ci, j’avais à cœur de confirmer, mais j’ai eu cette blessure qui m’a mis un peu à l’écart. Je n’ai pas eu la même préparation que les autres, donc j’ai manqué de rythme, et je n’ai pas pu enchaîner comme je le voulais, depuis le début de la saison.

Vous avez déjà connu plusieurs blessures depuis le début de votre carrière professionnelle. Parfois vous vous dites que vous auriez pu être à un plus haut niveau, s’il n’y avait pas ces blessures ?
Personnellement, je pense que oui. Les blessures m’ont un peu retardé, sans ça, je serais à un plus haut niveau, enchaîner les matches et être beaucoup performant qu’en ce moment.

Si vous deviez tirer un bilan depuis le début de la saison, vous vous jugeriez comment ?
Malgré les blessures, je reste toujours positif. Ce sont des obstacles, il en faut pour affronter la vie. Je me relève à chaque fois que je tombe, je continue à travailler, et chaque fois que j’ai l’occasion de rentrer sur le terrain, je me donne à fond.
”Dur d’avoir raté les JO”

Vous aviez participé à la campagne de qualification pour les Jo 2012. Cela été une déception de ne pas avoir été appelé pour Londres ?
Cela a été une grosse déception même. On était là depuis le début, on s’est battu pour se qualifier. On avait cœur de confirmer au JO tout ce qu’on avait fait lors des qualifications, mais cela n’a pu être possible. Cela a été un gros coup sur la tête, car on ne s’y attendait pas. Mais bon, c’est le sélectionneur qui a fait ses choix, mais après devant ma télé, j’étais supporter des Lions, même si c’est dur, c’est frustrant un petit peu.

Vous avez connu les Olympiques, aujourd’hui qu’est-ce qui vous manque pour prétendre à l’équipe A ?
(Il réfléchit). Vraiment je ne saurai le dire. Ce que je peux faire, c’est rentrer sur le terrain et donner le maximum, me battre avec les autres. Après, il n’y a pas d’âge pour être appelé en équipe nationale A. Regardez l’équipe de France qui fait jouer des jeunes. Pour moi, les critères, c’est sur le terrain. C’est le sélectionneur qui décidera si je mérite ou pas d’être appelé.

Sochaux est votre seul club connu, n’est-il pas temps de couper le cordon et d’aller dans une autre équipe pour franchir un autre palier ?
Pour l’instant, je suis bien à Sochaux, tout se passe bien. J’ai la confiance du club, je fais mes matches. C’est vrai que tout le monde a des ambitions dans la vie, et on a toujours besoin d’évoluer. Mais aujourd’hui, pour moi, la priorité est de bien s’affirmer dans mon club, et après on pensera aux étapes suivantes.

Vous faites partie de la troisième promotion des Diambars. Est-ce qu’aujourd’hui encore vous mesurez tout le chemin parcouru depuis le premier jour ?
J’y pense souvent. C’est une façon aussi de garder les pieds sur terre. Je ne veux surtout pas oublier d’où je viens et tout ce que j’ai traversé avant d’arriver ici. A chaque fois je jette un coup d’œil derrière pour me motiver surtout quand je suis blessé. Tu relatives, parce que tu sais qu’il y a beaucoup d’amis avec qui tu étais et qui aimeraient être à ta place aujourd’hui.

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