Publicité

Avec le forfait d’Abdoulaye Diallo pour les deux matchs, face au Rwanda en amical et contre le Burundi en éliminatoires de la CAN 2017, Khadim Ndiaye a de grandes chances d’être titularisé. Le gardien du Horoya AC de Guinée s’est préparé en conséquence et assure que le Sénégal ira au Burundi pour gagner.

Avec le forfait d’Abdoulaye Diallo, pensez-vous être titularisé contre le Rwanda et le Burundi ?

Je suis trop mal placé pour répondre à cette question. J’étais toujours appelé avec Laye (Abdoulaye Diallo) et un troisième gardien. Cette fois-ci, Dieu a fait qu’il s’est blessé. Je me suis toujours préparé Pour que le jour où le coach me choisira, je fasse tout pour répondre aux attentes. Et je suis prêt.
Il y a quelques années, Bouna Coundoul titularisé face au Cameroun avait finalement pris la place de n°1. Pensez-vous faire la même chose ?

Je ne prends pas référence sur quelqu’un. Nous sommes dans une équipe où le coach a instauré un esprit de fraternité. Je n’aime pas parler de quelqu’un qui n’est pas là. Nous sommes des frères. Celui qui sera choisi sera poussé par les autres pour faire une bonne prestation. Avec Abdoulaye Diallo, on se parle toujours au téléphone.
Ancien pensionnaire du championnat du Sénégal, vous devez être content d’avoir à vos côtés deux gardiens locaux Pape Seydou Ndiaye et Khadim Thioub…

Bien sûr. Khadim Thioub est un frère pour moi. On était ensemble au Jaraaf. Pape Seydou est aussi un frère. Ce sont des garçons qui sont en train de progresser. On n’a pas le même âge. Un jour ou l’autre on va arrêter. S’ils sont encore là, ils sauront quoi faire.
En tant qu’ancien coéquipier de Khadim Thioub, vous avez dû lui donner des conseils à son arrivée…

Est-ce que je peux même lui donner des conseils ? Khadim est conscient de son talent et de ses potentialités. C’est le cas aussi pour Pape Seydou Ndiave. Ils ont la chance d’être convoqués avec l’équipe nationale du Sénégal. Au Sénégal, il y a aussi d’autres gardiens comme Ousmane Mané de Diambars. Le Sénégal ne manquera jamais de bons gardiens. Khadim Thioub et Pape Seydou Ndiaye ne sont pas là seulement pour compléter l’équipe. Ils sont là pour défendre les couleurs de la nation et emmener une concurrence saine.
Êtes-vous conscients de ce qui vous attend au Burundi?

On ne jouera jamais un match facile. Toutes les rencontres sont difficiles même si on a fait un carton plein avec quatre victoires en autant de matchs. Mais la population sénégalaise en demande plus. C’est toujours bon pour une équipe. Les Sénégalais connaissent le potentiel de leur équipe. Cela nous sert de motivation.
Avec un point au Burundi, vous serez à la CAN 2017. Comment faudra-t-il aborder ce match-là ?

Avec un point on est qualifié pour la CAN 2017 mais on ne l’est pas encore. On va se concentrer davantage pour gagner tous nos matchs. Ce serait bien de remporter toutes les rencontres pour avoir 100% de points. Ce serait bien pour l’équipe nationale.

Avec votre expérience dans la Tanière, vous rappelez-vous des déplacements difficiles à l’extérieur?

En Namibie (victoire 2-0 de l’équipe du Sénégal, ndlr), c’était un match très chaud. A Madagascar aussi (match nui 2-2, ndlr). En 2011, lors des éliminatoires de la CAN 2012, on avait aussi joué une rencontre difficile en République démocratique du Congo (victoire 4-2 de l’équipe du Sénégal à Lubumbashi, ndlr). Comme on a l’habitude de le dire, impossible n’est pas Sénégalais. Un ira au Burundi pour gagner.
L’ambition est d’aller à la CAN et y faire quelque chose…

Si c’est seulement pour aller à la CAN, je pense qu’on peut rester chez nous. On veut y aller pour remporter la Coupe. On va faire pas à pas. On va d’abord jouer la coupe d’Afrique. Après, il aura les éliminatoires pour le Mondial 2018.

-STADES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici