La Fédération sénégalaise de football (FSF) s’est donnée comme ambition de qualifier en phases finales toutes les équipes nationales engagées dans les campagnes éliminatoires, a déclaré son président Me Augustin Senghor dans un entretien récent à l’APS.
‘’L’objectif, c’est d’être présent à toutes les phases finales et nous nous donnons les moyens avec l’Etat et les partenaires pour y arriver’’, a assuré Me Senghor interrogé à ce sujet.
Parlant de l’équipe nationale A qui se sera opposé au Niger les 26 et 29 mars, Me Senghor indique que l’objectif est de réussir le meilleur résultat possible pour se rapprocher de la qualification en phase finale de la CAN 2017.
‘’Nous savons que ce sera très difficile et ce n’est pas une clause de style d’affirmer que toutes les rencontres sont compliquées en Afrique. Mais, il faut se donner les moyens et accepter de souffrir s’il le faut pour aller chercher les résultats’’, a expliqué le président de la FSF.
Les sélections de jeunes (cadets et juniors) qui ont la possibilité de se regrouper régulièrement au centre Jules Bocandé de Toubab Dialaw sont logées sous la même enseigne, a-t-il dit.
‘’Nos footballeurs et surtout les jeunes ont besoin d’aller régulièrement dans les grandes compétitions pour grandir’’, a-t-il expliqué soulignant la nécessité de créer des vases communicants entre différentes équipes nationales.
‘’L’expérience est acquise à travers ces rencontres et ces phases finales et pour arriver au bout et remporter une compétition continentale, on ne peut plus faire l’économie de prendre part à ces joutes’’, a-t-il précisé soulignant que l’objectif demeure de gagner une Coupe d’Afrique des nations pour le football national.
Tout sera mis en œuvre pour que les Lions bien partis pour les éliminatoires de la CAN 2017 avec deux succès en deux rencontres, se qualifient à la Coupe du monde 2018, a ajouté le président Senghor soulignant que la génération actuelle a le potentiel pour jouer une phase finale de Coupe du monde.
‘’Mais il ne s’agit pas de le dire’’, a-t-il insisté rappelant que le Sénégal n’était pas loin de celle de 2014.
‘’Mais nous étions tombés sur une génération dorée ivoirienne’’, s’est-il souvenu soulignant que le groupe a grandi et a acquis plus d’expérience.
‘’En Afrique, tout est difficile mais le travail finit toujours par payer’’, a-t-il par ailleurs ajouté.