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L’hégémonie des clubs traditionnels sénégalais est en déclin. La Jeanne d’Arc en National, Gorée en ligue 2 et le Jaraaf se morfond actuellement dans la zone rouge du championnat d’élite. Le football sénégalais est sur le point de perdre ses repères, au rythme de la mort des clubs traditionnels.

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A eux trois, ils ont glané 23 titres nationaux : le Jaraaf a coiffé le toit 11 fois, la Jeanne d’Arc s’est illustré 10 fois et l’Us Gorée se contente de 3 titres. Après la Jeanne d’Arc et l’Us Gorée déjà dans les divisions inferieures respectivement en National et Ligue 2, les jours sont désormais comptés pour Jaraaf dernier mohican des clubs traditionnels dans l’élite. Le club de la Medina est à 10 longueurs du podium dominé par les clubs de la nouvelle génération : Ngb, leader, avec 28 points, Diambars, dauphin, 27 points et l’Union Sportive de Ouakam ferme la marche avec 25 points. Une révolution qui indique que le football sénégalais est, sans doute, sur le point de perdre ses repères, au rythme de la disparition  de ces clubs traditionnels.

La Jeanne d’Arc et l’Us Gorée se sont éteintes à petit feu, sans aucune assistance. Cette descente aux enfers est passée inaperçue. Il n’y a eu aucune mesure de résurrection de la part des fédéraux,  comme ce fut le cas en Guinée où le Hafia FC a été sauvé d’une relégation par l’instance dirigeante du football Guinéen, il y a deux ans. La fédé Guinéenne avait tout simplement augmenté le nombre d’équipes de l’élite guinéenne pour ressusciter le triple vainqueur de la Ligue des Champions d’Afrique de la Caf (1972, 1975 et 1977).

Même en division inferieure en Ligue 2, la Jeanne d’Arc, le seul club senegalais finaliste de la Coupe de la Caf et qui a intégré la phase de poules de la Ligue Africaine des champions, s’est engloutie en National, au su et au vu de tous.

L’Us Gorée, après sa deuxième année en Ligue 2, a repris les choses en main, avec une place de leader.

SOS au Jaraaf

A la démission d’Amara Traoré du Jaraaf pour «créer un déclic dans le club», les Vert et blanc de la Medina ont enchainé trois victoires sous le magistère d’Amadou Diop alias Boy bandit. Du bas du tableau en janvier, le Jaraaf s’est retrouvé dans le ventre mou du classement. On croyait que le Jaraaf avait tiré ses épingles du jeu. Que nenni, le club de Cheikh Seck est retombé dans ses travers en rétrogradant  dans la zone rouge, premier relégable, à une longueur de la Linguère de Saint-Louis et l’Olympique de Ngor. Ce n’est pas encore dramatique, à 10 journées de la fin du championnat, mais la position du Jaraaf, d’ailleurs, la seule équipe à ne pas encore jouer en Ligue 2 depuis sa création, est, tout de même, inquiétante. Le club de Boy bandit se doit de se bouger,  sans quoi…….

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