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L’avocat sénégalais, Me Guédel Ndiaye, qui a défendu le Sénégal devant le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF), a invité les autorités sportives à tirer profit de la sanction pour réfléchir sur l’entretien des infrastructures sportives et accélérer leur réhabilitation.

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‘’La Confédération africaine de football, en suspendant le stade Léopold Sédar Senghor, oblige notre pays à se doter d’autres infrastructures sportives aux normes’’, a commenté Me Ndiaye, par ailleurs président de la Fédération sénégalaise de rugby (FSR).

Le jury disciplinaire de la CAF, qui a entendu les délégués de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a décidé de priver le stade Léopold Sédar Senghor de compétition pendant un an.

En sus de cette interdiction de match pendant un an, la FSF doit payer une amende de 25 millions de francs, soit 50.000 dollars US. Cette sanction pécuniaire pourrait être portée au double si, dans deux ans après la suspension, des actes similaires venaient à être commis.

Commentant ces sanctions, le président de la FSR estime que le Sénégal doit partir de là pour se poser des questions sur la gestion et l’entretien des infrastructures sportives.

‘’Nous avons organisé la CAN en 1992, 20 ans plus tard, nous n’avons qu’un stade aux normes internationales, alors que nous en avions deux (LSS et le stade Aline Sitoë Diatta), sans compter les autres stades réhabilités et qui servaient à l’entraînement des équipes nationales’’, a rappelé l’avocat au barreau de Dakar et au Tribunal arbitral du sport (TAS).

Le côté positif de la sanction, selon Me Guédel Ndiaye, c’est que l’équipe nationale du Sénégal peut jouer ses matches éliminatoires de la Coupe du monde 2014 à domicile et en profiter pour se doter de nouvelles infrastructures sportives.

Une autre leçon à tirer de ces sanctions, c’est que l’Etat et toute la famille sportive nationale n’ont plus le droit de fermer les yeux sur les actes de hooliganisme.

‘’Il y a de plus en plus des actes de violence et d’incivisme autour des compétitions sportives, il faut y mettre un terme’’, a-t-il par ailleurs ajouté.

Source: APS

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