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Dans un entretien accordé à So Foot, l’international sénégalais, Iliman Ndiaye, a fait des confidences croustillantes. Morceaux choisis.

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Iliman Ndiaye révèle avoir été surpris par sa convocation en Equipe nationale pour prendre part au Mondial 2022. Le meilleur buteur de Sheffield United (D2 anglaise) ne s’y attendait pas. Mais avoue qu’il avait bossé pour ça.

«Je ne m’attendais pas à y arriver si rapidement, mais j’ai bossé pour ça. Dès que j’ai entamé ma première saison en pro, c’était l’objectif. A chaque fois que je vois mon nom dans la liste, c’est toujours aussi intense. Quand je suis arrivé la première fois, les cadres m’ont très bien accueilli. C’est toujours un privilège de côtoyer certains des meilleurs joueurs au monde. Je me suis senti bien.»

Qu’en est-il de la Coupe du monde ? «Quand j’ai vu mon nom dans la liste, c’étaient les émotions. J’étais avec mon père, et forcément, on a tout de suite repensé à tous ces entraînements faits ensemble, c’était notre récompense.»

Justement, celui qui a participé à la Coupe du monde 2022 au Qatar, a fait un appel du pied au club phocéen, l’Olympique de Marseille, qui le fait toujours rêver. Iliman Ndiaye qui flambe avec son club de Sheffield en Championship, avec 14 buts et 9 passes décisives en 47 matchs, toutes compétitions confondues, déclare : «Depuis que je suis tout petit, j’aime l’Om. Le premier maillot que mon père m’a acheté, c’était celui-là. Quand j’étais petit, mon père m’avait proposé d’aller faire des tests au Psg ou à Marseille. J’ai dit l’Om direct ! J’ai joué un an là-bas, c’est un club que je porte toujours dans mon cœur. Je regarde tous leurs matchs, j’espère qu’ils vont se qualifier pour la Ligue des Champions. Ils ont l’air d’avoir un bon projet, le président fait du bon travail depuis qu’il est là. Pourquoi pas un jour !», a lancé le Lion.

L’international sénégalais de 23 ans, né à Rouen, se raconte, et une chose est sûre : il n’est pas près d’arrêter de faire danser ses adversaires par la qualité de ses dribbles. Des dribbles qu’il a perfectionnés également au Sénégal, à l’âge de 11 ans, quand il est retourné y habiter après dix ans en Normandie.

«J’ai forcément beaucoup de souvenirs de mes entraînements avec mon père sur les terrains, avec mes amis ou bien dans mon premier club, le Fc Rouen Sapins. Mon père m’entraînait beaucoup au dribble. On avait des mannequins, des cônes, je passais ma journée à dribbler, puis à terminer ces parcours par de la finition. On faisait aussi du freestyle, de la course.» Sur son arrivée à Sheffield, il raconte : «Après quelques matchs, j’ai reçu plusieurs propositions de tests : à Bristol City, Sheffield… Lors de mon premier jour de test chez les Blades, j’ai marqué direct et j’ai fait bonne impression sur la semaine. Ils voulaient me garder tout de suite. C’était en février 2019, je n’avais plus de contrat avec Boreham Wood, donc en attendant l’été pour commencer, j’allais jouer avec mes potes au Five, je suis passé par les rangs de Rising Ballers, une structure qui aide les joueurs sans contrat à trouver des clubs. Quand je repense à cette période, dans des moments difficiles, je me dis : «Tu es passé par là, tu peux tout surmonter maintenant.».»

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