Publicité
«Nous avons choisi Giresse. Il ne faut pas revenir en arrière. Comme footballeur, je l’ai vu jouer. Il a de la personnalité. Il faut qu’il ait un bon environnement au lieu de lui entourer de charlatans qui vont lui dire : «j’ai vu un bon marabout par ci», a averti Lamine Diack.
Et d’ajouter : «Maintenant, à chaque fois que l’équipe nationale doit jouer si on déplace 100 voire 200 personnes parce que chacun veut avoir un rôle ça pose problème. Nous, nous n’étions que cinq voire six personnes. Essayons de lui créer les conditions de réussite. N’essayons pas toute de suite de lui tirer dessus».

«Au Sénégal, déplore-t-il, nous ne réussissons pas parce que quand ça marche, tout le monde dit que c’est moi. Mais quand ça ne marche pas, tout le monde dit que c’est lui. Nous ne disons jamais, nous. Or, si on veut réussir, surtout en sport collectif, on doit pouvoir dire que c’est nous. Voilà, les erreurs que nous avons faites. Mais s’il n’y a pas de nous, on ne pourra jamais réussir».
«Giresse a été un bon footballeur. Il faut lui trouver un bon environnement», insiste-t-il avant de relever «nous avons des joueurs qui évoluent en Europe et dont la plupart y sont nés. Il faut savoir les parler. Ce ne sont pas des locaux. Le football, c’est comme le jeu de dames. Il faut déplacer des pions et les remplacer par d’autres».

Publicité

Mieux souligne-t-il, «présentement, aucun joueur sénégalais ne doit poser une question de primes. Quand on gagne 200.000 euros par mois ou 100.000 euros par semaine, on ne vient pas jouer en équipe nationale parce qu’on va gagner 1 million de F Cfa. Ça, c’est rien du tout ! On vient jouer parce qu’on est convaincu qu’on se bat pour son pays. Si ces joueurs là existent, nous aurons une très grande équipe. C’est comme l’équipe de Asmara en 1968. Les Européens venaient nous demander comment on faisait pour jouer une défense en ligne. Ça peut toujours se faire».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici