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Non content d’hériter d’un groupe de feu, le Sénégal est tombé sur l’une des deux villes qui inquiètent le plus : Mongomo. Un voyage vers l’inconnu pour les Lions que les fédéraux veulent préparer dès à présent en anticipant sur tout.

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Logé dans le groupe A, le Sénégal va jouer dans la petite ville de Mongomo, située à plus de 200 km de Bata. Ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour les Lions si on sait que cette ville ainsi que celle de Ebebiyin, qui va accueillir le groupe B, ont fait l’objet d’un débat avant le tirage.
En effet, des questions vont bon train concernant surtout Ebebiyin et Mongomo, deux des trois autres sites qui vont héberger des matchs. Beaucoup redoutent que ces deux petites villes peu connues, situées près de la frontière gabonaise, ne soient à la hauteur de l’événement.
Avant le tirage, certains représentants des équipes qualifiées n’étaient pas rassurés en ce qui concerne la qualité des hôtels et des stades notamment. «Mon vœu, pour ce tirage au sort, ce serait d’être logé sur un site dont on connaît la fiabilité, donc Bata ou Malabo, Je suis très inquiet au sujet d’Ebebiyin et de Mongomo et je ne pense pas être le seul dans ce cas-là. On ne peut donc s’empêcher d’être inquiets», a souligné l’entraîneur de la Guinée, Michel Dussuyer.
Mais ce qui inquiète le plus est que jusqu’à présent, la Caf n’a pas envoyé dans ces villes une mission d’inspection. «La Caf a annulé la visite d’inspection qui était prévue, affirme Michel Dussuyer. J’en déduis que ce n’est pas un signal très encourageant pour nous.»

«Le stade de Mongomo est mis aux normes internationales», selon la Caf
Finalement, le coach du Sily National s’en tire à bon compte puisqu’il va jouer à Malabo. Et c’est finalement le Sénégal qui hérite de Mongomo.
Interrogé à la fin du tirage par la Rfm, le président de la Fédération sénégalaise de football prévient : «Il va falloir s’adapter aux conditions de Mongomo.» Avant de se projeter sur une prochaine visite du site, distant de plus de 200 km de Bata. «Avec l’aide de nos concitoyens vivant en Guinée Equatoriale, nous ferons le déplacement vers Mongomo demain (aujourd’hui) ou au plus tard vendredi pour faire de la prospection.» Me Senghor qui redoute des conditions difficiles d’hébergement d’ajouter : «Ce sera la loi du premier arrivé, premier servi.» Comme quoi la course est lancée pour être premier à Mongomo.
Du côté de la Caf, on se veut pourtant rassurant. «Mongomo et Ebebiyin, on y travaille. Les conditions ne sont pas catastrophiques contrairement à ce qu’on peut entendre. […] Je peux vous dire que ces deux sites seront prêts pour accueillir convenablement les équipes et les officiels»,  assure au micro de Rfi Hicham El Amrani, le secrétaire général de la Caf. Qui informe que  «les stades des deux villes sont en pleine mise aux normes internationales, surtout celui de Mongomo».

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