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Le sport sénégalais est miné par des conflits crypto personnels. Dans ces brouilles, des dirigeants comme Maitre Augustin Senghor (FSF), Mamaya Séne (CCA), Wagane Diouf (Jaraaf), Momar Ndiaye (ancien JA) et Baba Tandian (FSBB) se sont illustrés. Gaston Mbengue (NDiambour) est dans l’œil du cyclone.

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Me Augustin Senghor, le mal aimé

C’est un secret de polichinelle. Maître Augustin Senghor est le président de la FSF qui a eu le plus de contentieux dans sa gestion. Soucieux de résultats immédiats, Augustin Senghor n’a pas hésité à débarquer des entraineurs passés à côté de l’objectif.

Le réel problème a commencé, pour lui, après la mise à l’écart d’El Hadji Diouf de la sélection. Puis s’en est suivi le cas Amara Traoré, dégagé après la débâcle de Bata. Et Joseph Koto n’a pas échappé à la trappe. Malick Gackou s’est invité aussi dans un bras de fer qui lui coûtera son poste de ministre des Sports. Aujourd’hui, Augustin Senghor fait face à la commission centrale des arbitres qui ne s’est pas encore décidée pour le dénouement de leur grève.

Badara Mamaya Sène, le perturbateur

C’est le plus sérieux adversaire d’Augustin Senghor. Jadis, maitre du football national, le président des arbitres a perdu son aura, progressivement, sous le magistère d’Augustin Senghor. En tout cas, entre les deux, ça n’a pas été le parfait amour. Pour rappel, Mamaya Sène avait sommé Augustin Senghor de ne pas se présenter à la présidence de la FSF. Depuis, c’est une querelle ouverte et larvée entre les deux. Le maire de Rufisque, fort de son pouvoir de président de la commission centrale des arbitres, ne rate jamais l’opportunité de paralyser le système de la fédé qui le considère comme un simple membre de cette commission, sous prétexte qu’il a démissionné du comité exécutif de la FSF. Un problème de reconnaissance.

Wagane Diouf attendu pour une démission 

C’est une guerre froide au sein du Jaraaf dont le conseil supérieur de gestion s’est maintes fois réuni pour entériner la démission du président Wagane Diouf, au trône depuis 15 ans, et choisir une date pour la tenue de l’assemblée générale du club. En vain. Le président ne s’est pas encore prononcé sur son départ, mais sa succession est déjà ouverte entre deux anciens. C’est aussi une guerre d’idéologie. Cheikh Seck et Ndoffène Fall, anciens du club, sont pressentis pour leur background et leur maitrise des problèmes du club. Paradoxalement, Ndoffène Fall a plusieurs fois annoncé via les médias sa démission. Pour l’instant, ils doivent tous prendre leur mal en patience, parce que Wagane Diouf n’a pas encore dit son dernier mot.


Momar Ndiaye et la pression des supporters de la JA 

Accusé par plusieurs associations de supporters et beaucoup de dirigeants d’être à l’origine de tous les maux dont souffre la Jeanne d’Arc de Dakar, Momar Ndiaye, ancien président de la JA, n’a jeté l’éponge qu’après la relégation de la Vieille Dame en ligue 2 à la fin de la saison 2010-2011, alors qu’il l’avait prise aux portes de la finale de la Ligue africaine des champions. La pression des supporters l’a poussé à bout.


Baba Tandian et ses bras de fer

C‘est un des présidents de discipline sportive qui donne plus de satisfaction au Sénégal, mais autour de lui, que des problèmes. Le tout puissant homme du basket national alterne le chaud et le froid dans ses relations. Au sein du basket, ça n’a pas été rose. En illustration : la brouille avec Aya Pouye, actuelle présidente de la zone 2, par ailleurs, ancienne vice-présidente de la FSBB, ainsi que l’Amicale des anciennes basketteuses du Sénégal. En dehors du parquet, Tandian a un souci d’humeur avec les journalistes, souvent victimes de ses agissements. Dans un passé récent, il s’en était pris aux confrères Alexis Dacosta (Waa Sports) et Woury Diallo (Le Quotidien) et récemment, à Mouhamed Coulibaly (Waa Sports), suite à un contentieux personnel. Son différend avec Aziz Samb, promoteur d’Oscar des vacances, attend d’être vidé par le tribunal correctionnel de Dakar.

Gaston Mbengue a-t-il tort de quitter l’arène ?

L’un des plus grands organisateurs de combats de lutte au Sénégal s’est retiré de l’arène, pour investir dans la sphère footballistique, comme président de NDiambour. «Je suis dans le football qui est un milieu plus sain. C’est vraiment le sport, tout le contraire de la lutte où il n’y a que jalousie et mesquinerie», déclarait Gaston Mbengue, justifiant sa reconversion. Sauf que les détails de ce milieu lui échappent, pour le moment. Déjà, son ambition de faire monter cette équipe en Ligue 1, est sur le point de foirer. En effet, le Ndiambour de Louga se morfond dans le bas du classement. Il risque une attaqué en règle, pour objectif non atteint.

 

REWMI

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