On respire un peu. Jusqu’ici, on avait l’impression que la chance ne tournerait jamais. On a traversé une phase assez difficile.
Face au PSG (défaite 2-1, le 1er novembre), le FC Lorient (17e) aurait dû s’imposer. Quel a été l’impact de cette rencontre sur le groupe?
Depuis ça va mieux. On s’est un peu rassuré. On a compris qu’on était capable de bien jouer face à des grandes équipes, on a également pris conscience du niveau que l’on devait afficher chaque week-end pour maintenir le club en L1
«Parfois nous sommes parvenus à déjouer les pronostics»
Est-ce que ça se soigne?
Oui, c’est possible. On doit progresser dans certains secteurs comme sur les coups de pied arrêtés. Aujourd’hui, l’objectif est de faire beaucoup mieux, notamment à Toulouse, ce soir, pour s’éloigner de cette zone.
À titre personnel, vous comptez 8 sélections en équipe du Sénégal, avez-vous une ambition personnelle alors que la CAN commencera le 17 janvier?
La sélection est une récompense en fonction des performances que je peux accomplir en club. Je n’ai pas eu la chance d’y aller dernièrement mais je les ai soutenus à distance. C’est une fierté de représenter le Sénégal, et l’occasion, à chaque fois, de faire une coupure avec le quotidien, de voir autre chose…
Êtes-vous attentif aux performances des autres?
Aujourd’hui, oui. J’aime bien rester au chaud à regarder les matches français ou étrangers, alors que plus jeune, je préférais jouer au foot plutôt que de regarder. Et puis tu évolues… Quand je suis devant ma télé, aujourd’hui, j’ai tendance à regarder ce que fait le joueur à mon poste pour voir ce que je peux améliorer.»