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Le Mercredi 2 Novembre 2016, la Fédération Sénégalaise de Football ( FSF) signait un contrat de partenariat de 2 ans avec l’équipementier emirati Romai, lequel contrat entrait en vigueur en Janvier 2017. Celui-ci devait octroyé un package complet d’équipements professionnels, il devait aussi permettre à la Fédération de maintenir le standing des différentes équipes nationales sénégalaises.

Après seulement quelques mois de cheminement entre les deux entités, les couacs se suivent et se ressemblent, tant sur le plan de la qualité, que celui de la quantité des maillots fournis.

«L’aspect financier, seule motivation de nos fédéraux.»

Le contrat qui prendrait fin en Décembre 2019 aurait permis à la Fédération d’engranger des fonds colossaux, Romai verserait pendant les 2 ans entre 400 000 euros ( 262.000.000 FCFA ) et 700.000 euros ( 458.500.000 FCFA ) d’émoluments à la FSF. Des containers d’équipements d’une valeur de 500.000 euros ( 327.500.000 FCFA ) seraient convoyes à Dakar pour toute la durée du contrat.
En plus, des primes seraient aussi prévues en cas de qualifications pour les équipes nationales, celles- ci passent de 30.000 euros ( 19.650.000 FCFA ) à 50.000 euros ( 32.750.000 FCFA). Pour la CAN, à chaque fois que les Lions passaient un tour, la FSF passait à la caisse pour des primes qui varient entre 30.000 euros ( 19.650. 000 FCFA) et 100.000 euros ( 65.000.000 FCFA).

» Un équipementier sans expérience ni standing «

Crée le 18 juillet 2012, aux Emirats Arabes Unis, Romai Sports a été fondée par Khamis Al-Rumaithy, il est ainsi, du coup, la première entreprise aux Emirats Arabes Unis à livrer la conception et la vente de vêtements de sport pour les athlètes.

La marque n’habille que des pays au palmarès sportif nul, la Jamaique, la Palestine et plusieurs clubs du Golfe. La sélection nationale du Sénégal sera la 4è nation sur la liste.

Le caractère défaillant de nos équipements est visible, à chaque fois que nos équipes jouent, en plus d’un design fantaisiste avec trop de couleurs, la qualité du tissu laisse apparaître aussi le torse de nos athlètes, car elle n’aspire pas la sueur.

Même au niveau de la fourniture en quantité, les promesses mirobolantes n’ont jamais été respectées, dans son édition 4031 du 22 Mars 2017, le quotidien sportif » STADES » révélait que » À 24h de son match amical contre le Nigéria à Londres, l’équipe nationale du Sénégal se trouve englué dans des problèmes d’intendance.»

Romai, le nouvel équipementier n’avait pas fourni ses clients en quantité suffisante, contraignant la FSF à se ravitailler en maillots d’entraînement sur les marchés locaux.

En définitive, on peut affirmer sans risque de nous tromper qu’après la rupture de son contrat avec PUMA, le Sénégal, vu son aura international, avait les opportunités de signer avec les grandes maisons d’équipements telles que ADIDAS ou NIKE.
Mais l’aspect financier mit en avant par ROMAI a eu raison de toutes les autres considérations.

 

 

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