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Dakar Sacré-Cœur voit les choses en grand et ambitionne de gagner la Ligue des champions africaine d’ici  à sept ans.  Son président Mathieu Chupin revient sur le projet de Dsc et s’épanche sur l’actualité de la Ligue Pro.

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Walf Sports : Selon nos informations, vous allez recruter Bruno Ferry comme nouvel entraîneur de Dakar Sacré-Cœur, en charge de la politique sportive du club. Vous confirmez ?

Mathieu Chupin : Dakar Sacré-Cœur souhaite effectivement recruter, pour cette saison, un directeur pour tout le département foot pro. De la petite catégorie jusqu’à l’équipe première. Mais on n’a pas signé avec Bruno Ferry. Il travaille déjà avec Salif Diao au niveau de Galaxie. Salif est d’ailleurs membre de Dakar Sacré-Cœur, et on a des relations étroites depuis deux ans.

Y a-t-il des négociations avec Ferry ?

Non, absolument pas, on est en phase de prospection et de recherche.

Quels sont les profils ciblés ?

Il y a des entraîneurs locaux qui ont déposé leurs candidatures. On a aussi des contacts avec des entraîneurs étrangers. On prendra une décision d’ici à la fin du mois de décembre.

Comment expliquez-vous les départs de Boucounta Cissé, Louis Dominique Coly et Assane Kara qui travaillaient  dans votre centre ?

Il faut d’abord préciser que ce ne sont pas des renvois. Ils font partie de la famille de Dsc. Ils ont choisi, pour des raisons personnelles et professionnelles, de donner une nouvelle orientation à leurs carrières, malgré les propositions que je leur ai faites. Je respecte leur choix.

Quelles sont vos ambitions pour la deuxième saison de Dsc en Ligue 2 ?

C’est la montée en Ligue 1. On est en train de renforcer l’effectif pour pallier certains départs. D’ici à la fin du mois de décembre, on devrait avoir notre effectif  au complet, avec une équipe compétitive. Mais on a des progrès importants à faire pour se mettre au niveau standard international.

On a remarqué qu’étant un centre de formation avec une équipe des cadets et des juniors, vous n’hésitez pas à recruter pour vous renforcer…

Parce qu’on fait la distinction entre l’équipe première et les autres catégories. L’équipe première a pour vocation d’être, à terme, la vitrine du club. Et l’objectif d’une équipe pro, c’est la performance. En clair, dans les 2, 3 années à venir, on veut être l’un des plus grands clubs du pays, et d’ici 6 à 7 ans,  être dans les 15 meilleurs clubs africains, et être capable, dans ce délais-là, de remporter la Ligue des champions africaine. Pour cela, on doit bien sûr compter sur une ossature issue du centre de formation du club, mais on doit également compléter cette ossature par des joueurs qui viennent de l’extérieur, d’autres clubs sénégalais et africains.

Avec les infrastructures dont vous disposez, peut-on s’attendre à ce que Dsc reçoive des matches dans son complexe ?

Non, ce n’est pas la vocation. J’espère dans 10 ans qu’on pourra avoir un beau stade à Dakar, en gestion avec d’autres clubs. Mais ce n’est pas la vocation du complexe de recevoir des matches à domicile. Sa vocation est, comme ça se fait en Europe, d’être le centre d’entraînement de notre équipe première, et des jeunes du centre de formation.

Comment vous vous organisez pour la recherche de moyens ?

C’est très compliqué, mais on a la chance d’avoir cette activité foot loisirs avec la location des terrains qui nous aide. Mais comme toute structure qui se lance, les 5 premières années sont décisives. S’organiser recommande un coût, car il y a des charges. On compte construire un troisième terrain synthétique, ce qui va nous permettre de booster les choses, en tenant compte de l’aspect éducation, puisque ce sera en collaboration avec le collège Sacré-Cœur dans le cadre du sport-études.

La Ligue Pro a décidé de revenir à une poule unique en Ligue 1 pour rester à deux poules en Ligue 2. Comment appréciez-vous cette décision ?

J’approuve, car c’est la décision que je défendais autour de la table. On a une situation financière au niveau de la ligue qui est difficile. Il faut savoir regarder les choses en face. La solution qui a été arrêtée, qui est d’y aller progressivement, en commençant par la Ligue 1, me paraît salutaire. Et j’espère que l’année prochaine, la Ligue 2 aussi jouera en poule unique.

On accuse souvent la Ligue Pro de ne pas vendre le championnat pour attirer les sponsors et les annonceurs. Qu’en pensez-vous ?

On tente de rectifier, et actuellement, on est en campagne. On essaie de trouver un consensus, et on est conscient qu’il y a des choses à faire dans ce domaine. Il y a des pistes et on espère sous peu que les négociations aboutiront.

Vous n’avez pas postulé pour le poste de président de la Ligue Pro…

Non, je n’ai pas déposé ma candidature. En revanche, j’ai décidé de m’engager derrière la candidature de Saër Seck qui, pour moi, est aujourd’hui la personne de consensus qui peut rassembler. Même s’il faut avouer que les autres candidats ont de vrais atouts. Sur le plan contacts et relations internationales, il peut apporter beaucoup de choses. C’est aussi un chef d’entreprise très organisé.

Que pensez-vous des 4 ans vécus par la Ligue Pro ?

Je pense que c’est un bon bilan. Dans un contexte difficile, Louis Lamotte et toute son équipe ont réussi à faire un travail remarquable. Cela a d’ailleurs été relevé lors du conseil d’administration le week-end dernier. On a mis sur les rails le football professionnel et on espère que la nouvelle équipe qui va venir, va encore plus développer ce foot pro.

Source:Walfsport

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