Après le nul concédé à domicile (Conakry), synonyme de défaite, pour certains, Maître Augustin Senghor, président de la fédération sénégalaise de football, a demandé une remise en cause de tout un chacun. Il y a un non dit dans cette prise de conscience.
«Maintenant, il doit y avoir une remise en cause, pour motiver les joueurs à porter le maillot national. Le joueur doit savoir qu’il doit fournir les mêmes efforts en équipe nationale qu’en club. L’équipe nationale, c’est avant tout une question de patrie», a réagi Me Augustin Senghor, à la fin de la rencontre Sénégal-Angola à Conakry. Un discours qui en dit long, tonnant comme une alerte donnée aux joueurs qui ne mouillent pas le maillot national. Une sanction n’est pas à exclure, dans la prochaine publication de la liste des joueurs devant être convoqués pour le match contre l’Angola, à Luanda. Ce mot d’ordre de remise en cause était sur toutes les lèvres de la majorité des dirigeants. «Il y aura un remaniement dans cette équipe, surtout les joueurs cadres. Comme ça, ils seront sérieux, à leur retour en sélection», a confié un dirigeant de la fédération énégalaise de football, par ailleurs, président d’un club de Ligue 1, à son collègue, à l’aéroport de Conakry, le dimanche dernier. Du côté des joueurs, la remise en question a été lancée par Papiss Cissé qui n’a pas digéré qu’on laisse filer l’opportunité de creuser l’écart dans cette poule J. «Il faut qu’on se remette en cause. Parce qu’à chaque fois, on a les matchs en main et à l’arrivée, la victoire nous échappe. Et il y a des déceptions, des regrets, des choses qui se répètent aussi souvent. Donc, il faut que ça change», disait-il, à la fin de la rencontre.
Rewmi