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Le buteur sénégalais de l’ASM FC revient sur une année 2012 riche en buts. 

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Ibra, te souviens-tu de ton premier but en 2012, également le premier avec l’ASM FC ?

C’était lors du match Arles-Avignon – Monaco en février, à la fois un bon et un mauvais souvenir. Il y avait du vent, on a eu du mal à le gérer et on a vite été menés. On perd 2-0 à la mi-temps, je touche une première fois le poteau, puis sur un centre de Nabil je coupe la trajectoire de la tête et ça va au fond. Malheureusement le deuxième but n’est pas venu et on a perdu…

Sur tes 29 buts marqués en 2012, lequel te revient en premier ?

Je vais dire celui de Clermont parce que c’est le plus beau. Celui d’Auxerre était pas mal non plus avec cette passe magique de Tristan.

Et lequel est le plus important à tes yeux ?

Le plus important c’est celui qui fait gagner l’équipe. A Arles-Avignon j’avais marqué pour rien, je n’aime pas ça. Je crois que depuis à chaque fois que j’ai marqué nous avons gagné. Alors je vais dire que le plus important c’est le dernier que j’ai marqué au Mans. Il fallait gagner ce match, on venait de se faire égaliser après avoir mené 2-0 et ce but est venu nous délivrer. On avait tellement besoin de cette victoire…

Comme très souvent c’était un but marqué de la tête. Comment l’expliques-tu ?

Tout d’abord, je suis assez grand donc j’ai le physique pour ça. C’est un secteur de jeu que j’ai travaillé, mais je pense que c’est avant tout le feeling qui me permet de marquer autant de la tête. Je sens bien ces ballons aériens, j’arrive à sauter ou m’arrêter au bon moment, c’est difficile à expliquer.

Pour l’anecdote on retiendra qu’en deux rencontres au MMArena en 2012, tu as marqué trois buts dans la même cage avec deux victoires à la clé…

Je n’y avais pas pensé mais c’est vrai qu’on avait gagné 1-0 ici au printemps dernier. J’avais d’ailleurs marqué un but un peu similaire à celui que j’ai marqué samedi en fin de match. Là le centre venait de la droite avec Gary Kagelmacher et l’autre fois c’était Georgios Tzavellas qui m’avait donné un ballon parfait. On devrait jouer plus souvent dans ce stade (il sourit).

Tu nous as donné ton plus beau but, quel est le moins beau selon toi ?

Tous les buts se valent, aucun n’est moche en fait. Bon, le premier contre Lens était pas mal dans le genre, mais la joie était tout aussi intense que si j’avais mis un retourné dans la lucarne.

Et le plus inattendu ?

Le premier contre Arles-Avignon car c’est un défenseur qui m’a donné le ballon. J’ai senti le coup et j’ai intercepté une passe en retrait. Sinon il y a aussi celui de Guingamp où j’ai devancé le gardien sur un dégagement de Danijel Subasic, ou encore le premier que j’ai marqué au Mans samedi car je ne pensais pas que le défenseur allait tomber.

Dans cette année 2012 il y a aussi eu des buts manqués, mais tu ne sembles jamais douter ?

Non parce que le doute est le pire ennemi d’un attaquant. Tu peux être déçu d’avoir vendangé une occasion et parfois d’avoir gâché le travail de tes coéquipiers, tu peux t’en vouloir même. Mais douter après une erreur c’est en faire une deuxième encore plus grave. Un but décisif arrive très souvent après une occasion manquée, au moment où les défenseurs et le gardien adverse pensent que ce n’est pas ton jour et qu’avec ce raté tu vas douter. Ma force justement c’est de leur prouver le contraire.

Puisque l’on est dans les buts manqués, évoquons deux gestes que tu essaies fréquemment sans réussite pour l’instant…

(Il réfléchit) Je pense que vous parlez de mes tentatives de retournés acrobatiques (il sourit)… C’est vrai que j’ai dû essayer ça cinq ou six fois. Le plus beau c’était à Lens, mais derrière j’ai dû porter une minerve pendant deux jours pour un ballon qui n’est pas rentré ! Pour le deuxième geste, je ne vois pas vraiment…

On t’a souvent vu essayer de lober le gardien de loin…

C’est vrai, il m’est arrivé par le passé de marquer comme cela alors depuis la tentation est forte (il s’éclate de rire). J’ai vu Adil Rami en mettre un fantastique avec Valence il y a peu, j’aime bien ces buts car ils font lever les supporters, un peu comme les retournés… Faites-moi confiance pour essayer encore en 2012. Je suis plutôt du genre têtu !

2012 se termine, que peut-on te souhaiter pour 2013 ?

Depuis le début de ma carrière 2012 est la plus belle année que j’ai pu vivre. La meilleure chose à me souhaiter c’est que 2013 soit encore mieux. Pour ma part, je souhaite santé, bonheur et prospérité à tous ceux qui liront cet entretien et plus largement à tous les supporters de l’ASM. Daghe Munegu !

 

Source: asm-fc

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